Des dizaines de personnes se sont rassemblées jeudi dans l'après-midi, à la cité Maghmouli, appelée communément Oued M'aïz, un quartier populaire dans les environs immédiats de Guelma, où les services de l'APC devaient procéder à la démolition d'une construction illicite. Alors que l'opération venait à peine d'être lancée que des individus venus appuyer le protestataire, ont commencé à jeter des pierres et insulter en signe de protestation. La police est alors intervenue pour disperser les manifestants et empêcher que la situation ne dégénère. Les manifestants en colère ont répliqué en bloquant la circulation très dense dans ce carrefour. Ils ont ensuite procédé à des actes de vandalisme en brûlant un véhicule Toyota Hilux, propriété de l'APC de Guelma, qui était en stationnement sur les lieux. Une pelleteuse appartenant aux mêmes services a été partiellement endommagée. Du côté des forces de l'ordre, on déplore deux blessés légers. Nous apprenons par ailleurs que deux personnes proches du contrevenant ont été arrêtées pour voies de fait contre des agents de la force publique. «Il s'agit d'une extension illicite dégradant l'environnement, qui dicte le recours à la démolition, mais je tiens à préciser que toutes les procédures ont été respectées, le contrevenant a été destinataire de deux mises en demeure et il a même été verbalisé par la police pour avoir enfreint la loi, donc il s'agit de l'exécution d'une décision de justice qui nous autorise à démolir cette construction», nous révèle le maire de Guelma. Le calme est revenu en début de soirée, où tout était rentré dans l'ordre. Décidément, ces comportements deviennent monnaie courante ces derniers temps. Des citoyens croient dur comme fer que tout est permis, que tous les moyens sont bons, que l'on peut squatter, que l'on peut construire illicitement, que l'on peut se livrer au pire incivisme, il faut donc tirer la sonnette d'alarme. Noureddine Guergour Accidents de la route Deux morts et 145 blessés en octobre L'année n'est pas encore terminée et le nombre de personnes ayant péri dans des accidents de la route à Guelma ne cesse d'augmenter. Des accidents graves et mortels ont principalement eu lieu sur les RN 20 et 21, reliant Guelma aux wilayas limitrophes (Constantine et Annaba), classées par les services de sécurité parmi les points noirs de la wilaya en matière d'accidents de la route. La cellule de communication de la Protection civile vient de publier un bilan mensuel. Deux personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route survenus dans divers axes routiers de la wilaya de Guelma en octobre, contre une seule victime en octobre 2013. En revanche, par rapport au même mois de 2013, le nombre d'accidents corporels et de blessés est en hausse. Selon les services de la Protection civile, le bilan sur cette même période a été établi à 120 accidents (4 de moins en 2013) et 145 blessés (9 de moins en 2013). La tendance reste donc à la hausse pour ces deux derniers indicateurs. Donc, les accidents de la route à Guelma continuent de prendre des proportions inquiétantes. Mais dans ce triste décompte, le non-respect du code de la route, l'incivisme de certains automobilistes, notamment les plus jeunes, et les routes nationales devenues trop exiguës pour contenir un trafic routier en expansion, continuent de faire des victimes, et ce, tous les jours. ` Noureddine Guergour OUM-EL-BOUAGHI Une journée d'étude sur la promotion des exportations hors hydrocarbures Sous le thème «Promotion des exportations hors hydrocarbures», la chambre de commerce et d'industrie de Sidi R'ghis, avec la collaboration de la direction du commerce d'Oum-El-Bouaghi a organisé une journée d'étude à l'endroit des opérateurs nationaux exerçant dans le domaine des exportations. C'est la maison de la culture Nouar-Boubakeur qui a abrité cette manifestation en fin de semaine, les organisateurs ont convié à cette journée d'étude qui traite sur un sujet d'actualité et d'importance nationale, notamment en cette période où les produits pétroliers connaissent une baisse inquiétante, les exportateurs de la région, la direction des impots, la direction de la douane et tout un parterre de représentants d'organes de presse. A l'ouverture solennelle de la séance, M. Hamel a présenté le programme retenu pour la journée, le directeur du commerce est intervenu pour souligner l'intérêt accordé par les pouvoirs publics à ce volet, M. Bouadma B., cadre d'Algex développa les avantages et le rôle de cet organisme. Bouadma rappelle à l'assistance la faible place qu'occupe l'exportation qui ne représente que 5% (dont une grande partie est composée par des dérivés d'hydrocarbures , le reste représente les produits pétroliers. L'orateur a aussi expliqué que notre pays se débat depuis plus de 15 ans pour adhérer à l'organisation mondiale du commerce (OMC). Le représentant de la direction des impôts a, à son tour mis en exergue les avantages fiscaux et les différents dispositifs accordés aux exportateurs. A la reprise, après la pause-café, c'était au tour de M. Tarafi, cadre CACI, qui a présenté la vitrine virtuelle des produits et services (Exportal), cet espace d'exposition de l'offre algérienne des produits et services est visible partout dans le monde à travers des sites web. En outre, elle se charge de valoriser, développer et diversifier les exportations hors hydrocarbures. L'autre intervenant est le délégué régional de la compagnie algérienne d'assurance et de garantie des exportations, cet organisme qui, selon son représentant, a pour mission d'encourager et de promouvoir les exportations en dehors des hydrocarbures et de garantir les ventes à crédits au profit des opérateurs économiques activant sur le marché national. En somme, les intervenants ont éclairé la lanterne des commerçants et des industriels sur les avantages accordés par les différents organismes d'accompagnement à l'image des banques, la douane et les impôts. Avant la clôture de la journée d'étude, une séance de débats a été animée par les participants. Moussa C. Souk Ahras 7 500 foyers des communes frontalières bientôt raccordés au gaz naturel Pas moins de 7 500 foyers des communes frontalières de la wilaya de Souk Ahras seront «prochainement» raccordés au réseau de distribution publique de gaz naturel, a indiqué jeudi un responsable de la Direction de l'énergie et des mines. Des travaux se poursuivent sur un «rythme soutenu» dans sept communes, en l'occurrence Lehnancha, Lekhdara, Ouled-Driss, Ouilène, Ouled-Moumène, Aïn Soltane, Aïn Zana, ainsi que dans 8 centres urbains secondaires situés à Aïn Dalia, Djehifa, Oued-Damous, El-Hamri, Ouled-Hadj-Tayeb, Aïn Tolba, Aïn Lahdjar et El-Kef, a précisé le chef du service de l'énergie, Abdelaziz Boukhari. Ces opérations, inscrites dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, ont mobilisé une enveloppe financière de 4,7 milliards de dinars, selon le même responsable qui a affirmé que les sites d'El-Hamri et de Damous seront raccordés «avant la fin de l'année en cours». Les communes de Lakhdara et Lehnancha seront, quant à elles, raccordées «dans le courant du 1er trimestre 2015», tandis que les autres communes disposeront du gaz naturel «avant la fin du 1er semestre de l'année prochaine», a souligné M. Boukhari. Le taux de raccordement au réseau gaz naturel qui était de 32% en 1999 atteindra, au terme de ce programme, 85%, a également indiqué le même responsable. Quelque 760 foyers ont été raccordés au réseau du gaz naturel dans la wilaya de Souk Ahras depuis le début de l'année 2014, au bénéfice des habitants des centres de Roukaz et de Gourzi (commune de Sedrata), Bir-Moukahla et Boumaâraf-Sebti (Taoura), a rappelé la même source.