Programmées à travers les différentes daïras et même dans les zones éparses et reculées de certaines communes, les récentes sorties des autorités locales de Guelma ont été décrites comme l'occasion pour le chef de l'exécutif de communiquer avec la population et de répondre à ses préoccupations. Ce programme, qui se poursuit, se veut aussi une précieuse source d'information sur l'état d'avancement des actions engagées dans le cadre du développement local, notamment les opérations en cours de réalisation pour l'exercice 2013. Cette série de visites marathon a permis au wali de Guelma de relever certaines insuffisances qui risquent d'accumuler des retards dans la réalisation de certains projets. Le chef de l'exécutif s'est adressé à tous ceux que la question intéresse, des élus locaux, des chefs de daïra et certains membres de l'exécutif, pour faire un constat de réalité de la situation, en passant en revue les lenteurs enregistrées dans les délais de réalisation, voire le non-démarrage de certains chantiers, le phénomène des constructions illicites, le squat des lieux publics, des incivilités qui sévissent grâce au laxisme de certains élus locaux. A chaque fois, le premier responsable de la wilaya exprime longuement sa «colère». Il a, entre autres, exhorté les responsables et les élus locaux, à appliquer la loi dans toute sa rigueur et donc prendre les décisions idoines pour remédier aux différentes carences, «qui risquent d'être préjudiciables au plan de développement local dans son ensemble», déclare-t-il. Aussi, a-t-il fustigé, les manquements relevés, voire l'immobilisme de certaines assemblées élues, à cause des rivalités partisanes. Il s'est offusqué du fait que certains élus ne veulent pas admettre que l'intérêt général doit primer sur les enjeux personnels et même politiques. Pour rappel, un montant de 34,6 milliards de dinars a été accordé à la wilaya de Guelma, dans le cadre du programme complémentaire, notifié lors la visite effectuée par le Premier ministre le 26 décembre dernier. Noureddine Guergour APW DE SKIKDA Près de 200 milliards au titre du budget primitif 2014 Les élus ont adopté un montant de l'ordre de 1 955 148 635,50 de dinars au titre du budget primitif 2014. C'était mardi passé, lors de la 4e session 2013 de l'APW, consacré également au dossier santé. Fait nouveau, le volet équipement devance le volet fonctionnement – bien sûr en ne prenant pas en considération le fonds de promotion des activités de jeunesse et le budget alloué à la garde communale –, 990 000 000,00 DA contre 965 148 635,50 DA soit un taux de 50,63 contre 49,37%. La session a donné lieu à de chaudes empoignades entre élus. Deux thèmes se sont taillé la part du lion. Il s'agit de la garde communale et des cours particuliers. Le premier a vu nombre d'intervenants faire «pression» par d'innombrables questions, liées au nombre actuel des gardes communaux (il est passé de 1 200 à 437 gardes communaux pour cette année), au maintien des mêmes dépenses liées à leurs frais de mission (200 000 DA pour l'exercice 2013 et les prévisions 2014) et à leur consommation de gaz et d'électricité (1 million de dinars). Concernant les cours particuliers, quelques élus exerçant dans le domaine de l'éducation, se sont indignés du fait que la Commission économie et finances, conceptrice en collaboration avec la Direction de l'administration locale du rapport, n'ait injecté aucun sou pour la régularisation du staff administratif et pédagogique, censé veiller sur le bon déroulement de leur application. Il s'agit de la constitution d'une commission, composée du président de la Commission de l'économie et des finances, de deux élus APW, du DAL et du directeur de l'éducation, qui a, après délibérations, consacré 20 millions de dinars au paiement de l'encadrement chargé de la concrétisation de cet objectif. Le wali a, ainsi, mis fin aux divergences qui ont miné la plénière, en déclarant : «Je recommande la création d'une commission, qui aura pour prérogatives d'évaluer les besoins exprimés par la direction concernée, dans le domaine des cours particuliers ; et qu'elle fasse que les cours de nos enfants soit la première de ses priorités. Je propose ainsi de procéder à des transferts d'argent et de puiser dans d'autres chapitres, soit faire en sorte que d'autres volets, de moindre importance, soient désavantagés par rapport à celui-ci : l'avenir de nos enfants. Puisque preuve a été donnée que les résultats ont été revus à la hausse à la faveur des cours particuliers, pourquoi alors en priver nos écoliers ?» Après délibérations d'une dizaine de minutes, la commission, composée du président de la Commission de l'économie et des finances, de deux élus APW, du DAL et du directeur de l'éducation, a consacré 20 millions de dinars. Lors des exercices précédents, les cours particuliers se sont vu allouer des enveloppes financières, ayant atteint jusqu'à 21 millions de dinars. Le fait le plus saillant de cette session demeure également la promesse du chef de l'exécutif de doter l'APW et la presse de sièges. «On doit doter ces deux institutions de deux sièges dignes de leur statut, pourvu que les assiettes foncières soient localisées en concertation avec les intéressés. Pour la presse, dont le rôle prépondérant joué au niveau de la wilaya est plus que louable, j'assure que dès que le terrain sera localisé, on lancera le projet de réalisation d'une Maison de la presse». Zaïd Zoheir Conséquence de la grève à El Tarf Début de saccages des établissements «Devant le laxisme complice des responsables administratifs et l'inertie des enseignants grévistes, certains établissements scolaires sont en train de subir de véritables opérations de saccages organisés, touchant particulièrement le mobilier scolaire», a-t-on indiqué de sources crédibles. Dans un grand nombre d'établissements du cycle secondaire, les étudiants ont carrément procédé à l'arrachage des tableaux magiques. De même pour les tableaux en bois, qui ont subi le même sort, nonobstant leur robustesse. Une situation constatée au niveau du lycée de Dréan, en particulier. Au niveau des collèges, c'est l'amoncellement des ordures, visible à l'œil nu, qui a pris place dans les cours et autres stades. Même les allées et autres travées des salles de classe sont laissées à l'abandon. Personne n'en a cure. Un laisser-aller qui renseigne on ne peut mieux sur l'état d'esprit de démission qui règne actuellement au niveau des établissements scolaires dans leur ensemble. Contactés, les représentants des syndicats en grève sont unanimes pour dénoncer cet état de fait, sans pour autant les condamner fermement. Quoi qu'il en soit, à la troisième semaine de grève, c'est plutôt le pourrissement de la situation avec son corollaire d'anarchie, de gâchis, qui pointe le nez. Daoud Allam 11 blessés dans un accident de la route Un fourgon aménagé de transport de marque Peugeot J9 a percuté de plein fouet une voiture de marque Toyota Hilux au niveau du carrefour, sur la RN4, situé à la sortie ouest de la ville de Bouteldja, dont une route, qui bifurque, mène vers la localité de Réghia, relevant de la commune de Berrihane. L'accident a fait 11 blessés, âgés entre 11 et 70 ans, qui ont été tous transportés vers la polyclinique de la commune de Bouteldja, a-t-on indiqué auprès de la cellule de communication de la Protection civile. Il est à signaler que cet accident s'est déroulé dans l'après-midi d'hier. D. A. KHENCHELA Les habitants de Kaïs ont soif en hiver Les habitants de la cité Emir-Abdelkader et d'autres quartiers de la commune de Kaïs, à 22 km au nord de la wilaya de Khenchela, vivent en cette saison d'hiver une grande pénurie d'eau malgré l'existence de grandes nappes d'eau dans la région et bien que l'Etat ait débloqué bien que des enveloppes colossales pour mettre fin à ce calvaire. Selon les habitants, les robinets restent à sec en hiver comme en été et toutes les demarches entreprises demeurent sans écho. Cette situation a alourdi le quotidien des habitants de ces cités avec des dépenses énormes allant jusqu'à 1 000 DA la citerne ce qui n'est pas le cas pour les familles nécessiteuses qui font des kilomètres pour s'approvisionner en eau. Ces citoyens pointent du doigt les services concernés qu'ils accusent de mauvaise gestion du programme de distribution et appellent le wali pour intervenir et mettre fin à leur souffrance.