Dix personnes ont été grièvement blessées dans trois accidents de la route, enregistrés ce week-end en divers endroits de la wilaya de Guelma, a-t-on appris auprès des services de la Protection civile. Près du chef-lieu de la commune de M'djez-Sfa (daïra de Bouchegouf), sur le tronçon du chemin de wilaya 111, reliant cette localité à la commune de Bouhadjar, un véhicule léger s'est renversé sur cet axe routier. Gravement blessés, les passagers, qui sont âgés entre 17 et 60 ans, ont été pris en charge sur le lieu de l'accident par les secouristes de la Protection civile, avant d'être évacués vers les urgences de l'EPH de Bouchegouf. A l'entrée de la station thermale de Hammam-Ouled-Ali (commune d'Heliopolis), à 17 kilomètres de Guelma, une autre collision entre deux voitures a fait quatre blessés, âgés entre 11 et 45 ans. Les victimes ont été transférées par les éléments de la Protection civile vers le pavillon des urgences de l'hôpital Okbi de la ville de Guelma, dans un état de santé jugé plus ou moins sérieux. Auparavant, à M'djez-Ammar (daïra de Aïn Hessaïnia), à environ une douzaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, sur la RN 20 reliant Guelma et Constantine, c'est un homme, âgé de 30 ans, qui a été fauché par une moto alors qu'il traversait la chaussée. Le piéton a été sérieusement blessé sans que son pronostic vital ne soit engagé. Le motard, qui est âgé de 21 ans, a, quant à lui, été blessé à l'épaule. Les secouristes sont arrivés sur place où ils ont prodigué les premiers soins aux deux victimes, avant qu'elles ne soient évacuées vers le service des urgences de l'EPSP de Hammam-Debagh. A Guelma, tous les usagers : automobilistes, motocyclistes, cyclistes, piétons..., sont pratiquement impliqués dans les accidents de la circulation. Selon les bilans établis à chaque fois par les services concernés, l'erreur humaine reste la cause principale de ces accidents : excès de vitesse, non-respect des règles de sécurité et du code de la route..., comme c'est malheureusement souvent le cas dans les accidents mortels. Le bilan ne cesse donc de s'alourdir, mais on ne peut que rappeler, encore une fois, l'importance du respect du code la route, afin d'éviter que ce fléau ne se poursuive. Noureddine Guergour Ouargla Finalisation de la réhabilitation du musée saharien Les travaux de réhabilitation du musée saharien à Ouargla ont pris fin après avoir duré plusieurs années, a-t-on constaté. Cette opération, d'un coût de 50 millions DA puisés du fonds de développement des régions du Sud, a comporté la réfection des façades du musée, leur revêtement avec du plâtre local, ainsi que la rénovation de certaines parties de cet antique musée, a révélé le directeur de la culture de la wilaya, Mokhtar Kermida. Les travaux ont également touché la toiture et le revêtement du sol avec des matériaux locaux, tout en respectant le style architectural saharien, en sus de la réhabilitation de son raccordement aux réseaux d'eau potable et d'assainissement, et la réfection de l'éclairage intérieur et extérieur, selon le même responsable. Les travaux de réhabilitation ont été confiés à des entreprises spécialisées dans la construction artisanale, sous le suivi d'un architecte qualifié mandaté par le ministère de la Culture, et ce, dans le but de respecter le style architectural authentique de l'édifice datant de 1938. Cet édifice est caractérisé par un cachet architectural ancien, mêlant à la fois les styles islamique, africain et européen. L'Assemblée populaire communale de Ouargla compte réserver une aide financière pour l'équipement de ce musée qui compte des salles d'exposition et une bibliothèque. Ce musée était considéré comme une halte des caravanes culturelles venant des régions de la Saoura, du Gourara et Touat, se dirigeant vers les régions d'Oued-Mya et Oued Righ. APS Douanes de Tébessa 248 000 euros saisis en un seul contrôle Les services des douanes aux frontières de Bouchebka, dans la wilaya de Tébessa, ont réussi dimanche dernier vers une heure du matin, lors d'un contrôle de routine, à mettre la main sur 248 000 euros minutieusement dissimulés dans plusieurs cachettes aménagées par deux commerçants à bord d'une Toyota Corolla, qui s'apprêtaient à rejoindre la Tunisie. Les deux hommes, natifs de la ville d'Oum-El-Bouaghi, n'ont rien voulu déclarer devant les douaniers au moment de leur tentative d'exportation frauduleuse de l'importante somme en devises, selon la direction régionale des douanes de Tébessa. La police a été immédiatement saisie de l'affaire pour enquête avant que les instances judiciaires de la ville de Tébessa ne décident de leur placement en détention préventive, tard dans la soirée du lundi, en attendant leur comparution devant le tribunal, rajoute la Direction régionale des douanes. Kamel Gaci Illizi Djanet vibre au rythme de la Sbeiba La population de Djanet, perle du Tassili N'Ajjer, dans la wilaya d'Illizi, a célébré lundi la fête millénaire de la «Sbeiba», coïncidant avec la fête de l'Achoura (10e jour du mois hégirien de Mouharem), dans une ambiance festive, en présence de visiteurs venus de différentes régions du pays. La fête est lancée au niveau de la place dédiée à ce type de traditions, appelée «Loghia», par un rituel affrontement entre deux équipes rivales représentant les ksour d'El-Mihane et Azelouaz. Parés de leurs plus beaux costumes traditionnels «Afri», «Alchou» et «Tekembout», les membres du premier groupe occupent la placette sur le flanc droit et le second prend position sur le flanc gauche, à l'opposé, avant de se lancer dans des danses guerrières au centre de la placette. Cette journée de la Sbeiba est également rehaussée par la participation, en cette journée connue sous le nom de «Betlilen», le grand jour, de femmes percussionnistes entourant «la Ganga" (tambour), faisant, à travers leurs chants, «l'éloge de la bravoure des guerriers, dans une langue poétique de l'Imouheg» décrivant les mouvements des hommes en transes, avec une épée dans la main droite et une étoffe dans la main gauche. La fête de la Sbeiba est clôturée par l'exécution de la danse de «Aghelay Ouattey» (bouclage de l'année). Cette fête millénaire, dont les préparatifs sont entamés généralement dès l'avènement du mois hégirien de Mouharrem, a donné lieu également à l'animation, à l'institut spécialisé «Brahim Agh Bekedda» à Djanet, d'une journée d'étude sur «le patrimoine matériel et immatériel et la préservation de l'identité nationale». Dans son exposé sur cette fête locale traditionnelle, Meriem Bouzid Sebabou, anthropologue du centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH) d'Alger, a indiqué que la Sbeiba, en tant que modèle vivant des trésors de l'humanité, classé par l'UNESCO, a perdu plusieurs de ses piliers et protecteurs, à l'instar d'Ahmed Tazamart, Tirzegh Benomar, Dima et Hadja Khedidja Athmani. Le chercheur Azzedine Terbèche, de l'université de Djelfa, s'est, de son coté, intéressé au soubassement de l'identité culturelle du patrimoine immatériel, la Sbeiba comme modèle. Dans le même contexte, Abdennabi Zendri, de l'université de Tamanrasset, et Mounsif Hasnaoui de l'université de Bouira, se sont penchés sur la dimension socioculturelle du patrimoine matériel et immatériel, et la formation d'appellations et de la terminologie populaire des instruments, dont ceux de Sbeiba et Tindi, ainsi que les voies de préservation de ce patrimoine culturel. Le programme de cette fête annuelle prévoit, tout au long d'une semaine, des soirées artistiques au niveau de la place Tejkel, animées par des artistes locaux et des troupes invitées de la wilaya voisine de Tamanrasset. APS El tarf Plus de 1 100 foyers raccordés au réseau de gaz naturel à Aïn Assel Pas moins de 1 120 foyers ont été raccordés lundi au réseau de distribution publique de gaz naturel dans la commune d'Aïn Assel (El Tarf), a-t-on constaté. L'inauguration de cette DP Gaz, financée dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, a été organisée à l'occasion de la commémoration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution. Plus de 1 000 branchements ont été réalisés dans le cadre de cette mise en gaz qui a nécessité un investissement public de 240,14 millions de dinars, selon les services de la Société de distribution de l'électricité et du gaz-Est (SDE). Des travaux de raccordement de deux autres îlots, dans cette même localité d'Aïn Assel, se poursuivent et devraient être livrés «très prochainement», le taux d'avancement ayant atteint les 80%, selon la même source.