Le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels et l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) ont signé hier une convention-cadre pour le développement de la formation professionnelle au profit des jeunes et la mise à niveau des travailleurs dans les métiers de l'artisanat. Le but étant de réhabiliter les métiers de l'artisanat et les métiers manuels. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) Les métiers de l'artisanat seront désormais mieux encadrés. Ce qui permettra au secteur de l'enseignement et de la formation professionnels d'attirer les jeunes vers les métiers d'artisanat et traditionnels. Dans l'objectif de renforcer l'attractivité de ces métiers, une convention-cadre a été signée hier entre le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels et l'UGCAA de Salah Souilah. Selon Nordine Bedoui, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, à travers cet accord, les deux partenaires «vont conjuguer leurs efforts pour concrétiser un objectif commun qui est celui du développement de l'activité liée à l'artisanat traditionnel et de service afin de réhabiliter les métiers manuels grâce à la formation des jeunes par l'apprentissage et par le biais du parrainage des diplômés afin de les accompagner pour la création de leurs propres activités». Il a expliqué que ce partenariat sera concrétisé à travers l'accueil, entre autre, de plus de 500 apprentis, à compter de la rentrée de février prochain, dans les différents métiers notamment ceux qui souffrent actuellement de déficit de main d'œuvre comme le bâtiment en milieu urbain et l'artisanat traditionnel. A travers cet accord aussi, l'artisan offrira aux apprentis les pratiques professionnelles du métier pour faciliter leur recrutement ou les préparer à créer leur propre activité. De son côté, l'artisan, affilié à l'UGCAA, aura la possibilité de se perfectionner à travers des sessions de formation continue dans les centres de la formation professionnelle et contribuera aussi à l'amélioration des programmes et contenus de formation professionnelle.«Cette action de partenariat permettra certainement de valoriser et de convaincre les jeunes de s'investir dans ces métiers longtemps désertés pour des raisons parfois subjectives», a souligné M. Bedoui. Selon lui «il n'est plus tolérable que les entreprises continuent de faire appel à la main d'œuvre étrangère alors que nous avons une main d'œuvre locale qualifiée».