Saisissant l'opportunité que lui offrait le regroupement de tous les animateurs directs et indirects de son secteur dans le cadre d'un séminaire régional organisé hier à Annaba, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi, a exprimé sa stratégie et ses méthodes. Il était convaincu qu'avec les moyens engagés par l'Etat, le développement de la pêche et de l'aquaculture est réalisable. Dans son allocution d'ouverture de la rencontre à laquelle ont participé les cadres gestionnaires de son secteur, les armateurs, patrons de pêche, marins-pêcheurs, corailleurs, techniciens de la navigation maritime, représentants des gardes-côtes, le membre du gouvernement a plaidé en faveur d'une pleine et entière adhésion aux recommandations retenues lors des précédentes rencontres. «Il faut poursuivre toutes le opérations de la feuille de route déjà lancées en concertation avec tous les intervenants dans le secteur. Notamment, les questions qui surgissent pour la modernisation avec une priorité à accorder à l'aquaculture. Ce qui nous permettra d'atteindre l'objectif de production en 2020 de 200 000 tonnes/an, tout en gardant à l'esprit la sauvegarde des ressources naturelles par une exploitation rationnelle», a souligné le ministre. La définition de la pêche et des ressources halieutiques est, selon le représentant du gouvernement, une affaire de bonne gestion des investissements pour prétendre décrocher une place dans le giron des pays où les deux filières la pêche et l'aquaculture agissent d'une façon significative. Et c'est d'ailleurs pour une bonne maîtrise de l'ensemble des activités que le MPRH a lancé une opération de formation au profit de 250 cadres des wilayas du littoral. Ils auront pour mission de moderniser et d'améliorer les capacités de suivi et de collecte des données socioéconomiques et statistiques des pêches. Les recommandations issues des différents séminaires organisés dans les régions côtières Est, Ouest et Centre avec la participation de plusieurs wilayas serviront de supports pour la concrétisation des objectifs fixés, à savoir : la mise en place d'un dispositif d'observation de la production et des prix des produits de la pêche et de l'aquaculture pour une meilleure régulation des filières de la pêche. Le développement des capacités d'évaluation des impacts et bénéfices socioéconomiques des différentes options d'aménagement et de gestion des pêcheries. Le renforcement des moyens de connaissance et d'évaluation partagé entre les différents acteurs de développement de l'économie de la pêche et de l'aquaculture : chercheurs, universitaires, professionnels, administrateurs des pêches, associations de consommateurs et collectivités. «Nous avons les expériences des professionnels de la Méditerranée afin d'éviter les éventuelles erreurs», a souligné Sid Ahmed Ferroukhi. Abordant la question de la formation, il a parlé de stages de recyclage pour les gens de la mer déjà en activité. Les plongeurs sont concernés, aussi il a été décidé de créer une école à El Kala. Selon de nombreux cadres du MPRH, globalement les recommandations sont axées sur les aspects en relation avec la méthodologie de collecte des données statistiques par échantillonnage, l'identification des espèces et des engins de pêche, les indicateurs socioéconomiques et l'aménagement des pêcheries. D'où, ont précisé les mêmes sources, la mise en place d'un système pilote informatisé des statistiques de pêche à Alger, Aïn-Témouchent et Jijel. Ce système devait être généralisé aux 14 wilayas maritimes. Ce qui permettrait d'enregistrer les premiers résultats positifs à la faveur de la dynamisation du projet et de son intégration dans le cadre de la feuille de route sectorielle «Strat-E Saïd». Il est également question d'encourager les investissements privés dans le secteur, l'extension à l'échelle nationale des activités mises en œuvre et de la création de l'observatoire socioéconomique et statistique national des pêches. Tout comme il est prévu la réalisation d'une enquête socioéconomique nationale ciblant les professionnels de la pêche menée par le personnel formé par le projet et appuyé par la FAO. Mais également la valorisation des capacités acquises dans le cadre de la réalisation des plans d'aménagement des pêcheries prévus dans les 14 wilayas maritimes. De l'enrichissement des bases de données statistiques permettant une participation active des experts et chercheurs algériens aux comités régionaux et internationaux relatifs au suivi et à la mise en place des bonnes pratiques en matière de pêche responsable. Le ministre a ponctué son intervention en annonçant une étude à entamer en 2015 portant sur la mise en application du procédé de récifs artificiels réservé à la pêche artisanale et la multiplication des opérations d'ensemencement. Opérations, entre autres, visant l'augmentation de la production et l'équilibre, par là même, de l'offre et de la demande, actuellement en déséquilibre. D'où la cherté du poisson, a reconnu le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques. A. Bouacha La production de lait Une nette croissance à Jijel La production de lait a connu une nette croissance ces dernières années dans la wilaya de Jijel suite aux investissements consentis par les pouvoirs publics à travers les différents programmes de soutien pour cette filière agricole. Selon la direction des services agricoles de la wilaya, la production de lait est passée de 56 millions de litres au début du présent plan quinquennal à 58,6 millions de litres en 2014, dont 12 millions de litres ont été collectés durant l'année en cours contre 4 millions collectés en 2010, ce qui exprime la croissance enregistrée. S'agissant de cette nette croissance qui a boosté cette filière, le directeur des services agricoles de la wilaya, Monsieur Abdelmadjid Chenafi, l'attribue aux mesures prises dans le cadre des dispositifs de soutien mis en place (FNDIA-FNRPA) qui ont créé une vraie dynamique dans ce secteur et ont également contribué positivement à l'amélioration des revenus des éleveurs dont le nombre est passé de 432 en 2010 à 934 en 2014 et l'augmentation du nombre des collecteurs qui est passé de 14 à 29 durant la même période. Des chiffres qui expriment la croissance tangible constatée dans cette filière susceptible d'atténuer un tant soit peu les importations de la poudre. Il convient de souligner que le développement de la production laitière constitue un enjeu stratégique dans la politique de l'économie agricole initiée par les pouvoirs publics à travers les programmes de soutien pour redynamiser le renouveau rural, élément-clé dans la démarche suivie par les autorités locales pour la revitalisation des régions montagneuses et la création de postes d'emploi dans ces régions déshéritée par le biais de la valorisation du travail agricole. B. M. C. El-Tarf 60 participants à l'exposition sur l'artisanat local C'est dans le cadre de la célébration de la journée de l'artisan, correspondant chaque année au 9 novembre et sous l'égide de la ministre déléguée au ministère du Tourisme, chargée de l'artisanat, que la Chambre de l'artisanat et des métiers de la wilaya d'El-Tarf organise, du 16 au 20 du mois en cours, une grande exposition de la production artisanale locale au niveau de la grande placette de la maison de jeunes Betchine à laquelle participeront 60 artisans. En effet, durant 4 jours plusieurs activités sont programmées dont, entre autres, une cérémonie de remise de présents et d'aides à 14 artisans et différentes expositions sur les produits issus des métiers de l'artisanat ainsi qu'une journée d'études sur les mécanismes de soutien aux artisans avec la participation de représentants des banques, de la Cnac, l'Ansej, l'Angem, et la Casnos. Pour rappel, le nombre d'inscrits au niveau de la Chambre, 4 970 personnes dont 1 643 sont versées dans l'artisanat d'art, 1 040 dans les produits d'objets divers et 2 287 dans la production de prestations. Daoud Allam Guelma Un sexagénaire fauché par une voiture Ces dernières années, le registre macabre des accidents de la circulation ne cesse de s'allonger, notamment sur les RN 20 et 21 reliant Guelma aux wilayas limitrophes (Constantine et Annaba). Dimanche, un accident mortel est venu alourdir le bilan, il est survenu sur le tronçon de la RN 20, au lieu-dit Karyet Serfani, dans la commune de M'djez Ammar(daïra de Aïn H'ssaïnia), a rapporté le communiqué de la Protection civile de la wilaya. A 12 h 23 mn, une voiture a percuté un homme âgé de 61 ans qui guidait un troupeau de moutons. Pour des raisons encore inconnues, l'automobiliste a, semble-t-il, perdu le contrôle de son véhicule avant de faucher la victime. Les secouristes de la Protection civile de Guelma sont intervenus sur les lieux du drame. Ils n'ont pu que constater le décès du sexagénaire qui n'a pas survécu à ses blessures. La dépouille mortelle a été transportée vers la morgue de l'hôpital Okbi de la ville de Guelma. Mais aucune précision n'a été apportée sur la voiture, ni sur son conducteur. Par ailleurs, nous apprenons qu'une enquête a été diligentée par les services de sécurité pour déterminer les causes exactes de ce drame. Noureddine Guergour Les dégâts des intempéries de 2012 De l'argent pour la réhabilitation des routes Pour prendre en charge les dégâts causés par les intempéries qui ont eu lieu en 2012, les autorités locales ont pu décrocher une cagnotte conséquente. Selon la cellule de communication de la wilaya, les services concernés ont lancé une importante opération sur l'ensemble des communes de la wilaya relative à la réhabilitation et la réfection des routes nationales et de wilaya, fortement touchées par les intempéries qui ont eu lieu il y a deux ans. On apprend, par ailleurs, que cette opération qui consiste à prendre en charge les glissements et la réparation des chaussées a nécessité la mobilisation de 450 milliards de centimes. Concernant les routes nationales, notre source fait état de 4 opérations réparties sur 10 lots dont trois sur la RN43, trois autres lots sur la RN 77, deux sur la RN27 et deux sur la RN105 reliant Djimla à Fedoules et les limites de la wilaya de Mila. Si les travaux de certaines sections sont en voie de lancement, la majorité sont en cours de réalisation à l'exemple de celles engagées sur la RN43 et la RN77 qui enregistrent des taux d'avancement qui varient entre 20% et 60%. Concernant la réparation des dégâts sur les chemins de wilaya, on enregistre 9 opérations réparties sur 19 lots. La majorité des sections concernées par la réparation se trouvent sur les chemins de wilaya reliant El Ancer à Belhadef et Ouled Askeur, Chahna à Ouled Askeur, El Aouna à El Guerne, Texenna à Selma et Ziama à Erraugenne. Les travaux sont en cours pour trois lots, alors que les autres lots sont en voie de lancement.