Dans la rubrique libre débat du 23 décembre 2014, l'auteur a fait allusion aux retraités de Sonatrach en mentionnant qu'ils touchent la retraite CNR + la mutuelle. Mais il a oublié de mentionner que ces travailleurs ont passé la majeure partie de leur vie loin de leurs familles et parfois dans des conditions de vie sévères (chaleur, vent de sable, danger, stress, maladies, etc.) et qu'ils ont quatre cotisations à faire chaque mois, à savoir la retraite CNR + la retraite anticipée + la mutuelle + l'assurance-chômage. Sincères salutations. Adel Ghoul «Arrêtez de vous plaindre !» Bonsoir les retraités ! Je vous prie d'arrêter de vous plaindre de ne pas joindre les deux bouts avec des retraites de 45 000 DA (je ne parle pas des grands retraités de 100 000 DA et plus, ceux-là ne font pas partie du petit peuple des fumeurs de verveine), et ce, pour au moins une raison : la grande majorité d'entre vous n'a plus d'enfant en bas âge. Par voie de conséquence, votre retraite suffit amplement à vos besoins, sauf si vous cherchez le superficiel. Je voudrais attirer votre attention sur une catégorie de gens qui n'ont pas de retraite du tout et qui travaillent encore à l'âge de 60 ans, sans assurance sociale, toutes les nuits sans aucun repos, et qui travaillent même le vendredi et les jours de fêtes, et ce, pour un salaire de 4 000 DA par semaine et qui remercie Dieu en tout moment pour ce salaire de crainte de le voir disparaître. Je suis de ces gens-là et malgré la précarité dans laquelle je vis depuis 1987, date de ma démission forcée de mon poste, j'ai réussi, avec l'aide de Dieu, à donner une bonne éducation à tous mes enfants (six) au point où quatre d'entre eux ont terminé leurs études universitaires (deux viennent de commencer à travailler), un va passer son bac cette année et l'autre est encore au CEM. Alors, remerciez Dieu en tout moment, et sachez que rien ne vaut la «qanaâ» dont parlait notre Prophète (QSSSL) et qui fait de celui qui la possède le plus riche des gens. Salut et sans rancune. Lakhdar hamidi Méprise de la CNR et de la justice Je suis un «retraité proportionnel» qui souffre depuis longtemps, je suis lésé dans mes droits. J'expose le cas de ma pauvre situation avec l'agence CNR de Sétif qui n'a pas voulu intégrer mes deux fiches de paye — solde de tout compte (STC) de mes congés d'indemnité compensatoire et de mes heures supplémentaires payées par l'entreprise et soumises aux cotisations avec quote-part retraite (rémunération). La CNR ne veut pas appliquer le droit, la loi légitime, ni son règlement intérieur, mais, hélas, après plusieurs années de course, ma pension a été de nouveau révisée avec mes heures supplémentaires, mais retranchée (tronquée) de quarante mois et mes congés refusés. Après plusieurs revendications et écrits faits aux responsables, tous grades confondus aux niveaux local et national, aucune réponse ne m'est parvenue. Alors j'ai poursuivi la CNR en justice (chambre des affaires sociales), mais avec les réponses et leurs rapports à la justice, pleins de tricheries, de mensonges et combinaisons, le juge a tranché en sa faveur : quatre jugements sans raison, refusés pour cause de manque de mesure de procédures. Ma revendication était parfaitement construite. Pour la quatrième fois j'ai fait appel (cassation à la chambre des requêtes), mais dommage, l'agence CNR de Sétif avec son rapport rendu avec une simulation comme quoi ils m'ont payé, a déposé une note qui justifie la révision de ma pension. C'est vrai, mais ils ne m'ont révisé que cinq années et m'ont privé de quarante mois de mes congés. Pour calculer une pension, ils disent que la base de l'opération n'est comptée que sur soixante mois, ce qui veut dire que les congés et l'indemnité compensatoire sont des mois de plus (bis, ter, etc.) : pour toutes ces raisons, le juge a pris une décision partiale, injuste, nuisible, etc. Pour terminer mon histoire, ma question est la suivante : est-ce que je peux porter mon affaire devant la Cour suprême? Je ne veux pas abandonner mon droit qui est bloqué depuis plusieurs années. Veuillez s'il vous plaît me répondre dans les plus brefs délais, parce que l'expiration du délai de recours est dans deux mois. Kheddad Mouloud, Beni s, Sétif, 19010 Réponse : Vous avez parfaitement le droit de porter l'affaire devant la Cour suprême. Ce qu'a prévu la législation s'agissant de la retraite proportionnelle et de la retraite sans condition d'âge ; il convient de signaler que sont validées et entrent en compte pour le calcul de la durée retenue, notamment les périodes de congés réglementaires payés ou d'indemnité compensatoire de congés payés. Quant au salaire de référence, servant de base de calcul de la pension de retraite, c'est le salaire soumis à cotisation de sécurité sociale ou assiette des cotisations de sécurité sociale. Cette assiette est constituée de l'ensemble des éléments du salaire ou du revenu proportionnel aux résultats du travail, à l'exclusion des prestations à caractère familial, des indemnités représentatives de frais, des primes et indemnités à caractère exceptionnel et des indemnités liées à des conditions particulières de résidence et d'isolement. Par primes et indemnités à caractère exceptionnel, on entend notamment : les sommes réparant un préjudice, telles que l'indemnité de licenciement ; les primes, indemnités ou gratifications à caractère exceptionnel, telle l'indemnité de départ en retraite.