Au moment où les services sociaux s'investissent pleinement en multipliant les actions à l'encontre des personnes en détresse, curieusement, on constate que lors de la période hivernale, la mendicité prend de l'ampleur. C'est le retour de ces professionnels de la manche qui, malheureusement, usent de tous les subterfuges pour leurrer les citoyens. Si le phénomène de la mendicité est plutôt toléré, on comprend mal l'absence des responsables de l'enfance, qui ne réagissent pas devant l'exploitation des enfants et parfois des nourrissons livrés à la rue. Mais qui sont, donc, ces femmes en bonne santé et plutôt jeunes, qui exposent ces petits enfants à tous les dangers, (froid, maladie et autres), en les couchant à même le sol. Non il y a là bel et bien un délit qui est puni par la loi : non-assistance à personne en danger. Ces femmes attirées par le gain facile doivent être identifiées et poursuivies par la loi. Tout le monde sait que ces enfants font l'objet d'une traite ; il y a quelques années, les services de sécurité ont pu récupérer un enfant de 5 ans, exploité par une mendiante qui n'était pas sa mère. Depuis le début de l'hiver, les services de la DAS sillonnent les rues de Tlemcen, même pendant la nuit pour secourir les gens en détresse, la plupart des personnes qui sont dans un besoin urgent bénéficient de l'aide des services sociaux. Ces fausses mendiantes arrivent de bon matin pour s'installer au niveau de la grande artère de la ville, c'est un véritable réseau organisé. On peut citer le cas de ces deux femmes, dont l'âge varie entre 30 et 40 ans qui, quotidiennement arrivent tous les matins à Bab-Sidi-Boumediène. Dès qu'elles descendent du bus, elles changent de look et se débarrassent de leur maquillage pour entamer leur journée de travail. Certes, il est difficile d'éradiquer ce fléau qu'est la mendicité, mais les pouvoirs publics peuvent intervenir pour que cesse cette exploitation des enfants. Dans une wilaya voisine, la traque aux faux mendiants a permis l'arrestation de plusieurs personnes. A rappeler que le Sénégal, un pays pauvre, a interdit la mendicité depuis plus de 5 ans.