Pas moins de quatre associations activent au sein du village de Rehaïlia, dans la commune de Belacel Bouzegza, située à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de Relizane. Et il est fort satisfaisant de voir des jeunes s'organiser ainsi. Deux associations socioculturelles, une sportive et une autre environnementale, chacune fait des efforts pour remédier aux problèmes des villageois. Dernièrement, elles ont formé un collectif pour mener une action de nettoyage des rues et quartiers du village devenus des «décharges» à ciel ouvert, depuis le retrait des services de la voirie de la commune après la fermeture de la décharge publique. Ces associations lancent un appel aux responsables aux commandes de la commune d'entamer les travaux de réalisation du CET affecté pour la municipalité, pour mettre un terme à ce problème qui n'a que trop duré. Les représentants de ces jeunes associations estiment que seule la conjugaison de leurs efforts avec ceux des responsables locaux peut venir à bout de ce problème des ordures qui menace l'environnement et la santé de l'homme. A. Rahmane EL-BAYADH Près de 5 quintaux de kif saisis dans le désert Plus de trois quintaux de kif traité (332 kg exactement), ont été récupérés par les éléments de la BRI relevant de la Sûreté de la wilaya d'El-Bayadh, et ce, suite à une course-poursuite nocturne d'un véhicule «station» dans le désert de Oued-Namous (Erg occidental) limitant la frontière de la wilaya d'El-Bayadh à celle d'Adrar. La quantité de kif a été abandonnée en pleine nature par les narcotrafiquants qui ont pris la fuite avec leur véhicule et se sont éclipsés à la faveur de la nuit. Vingt-quatre heures après cette première opération de saisie, une autre quantité de 150 kg de kif a été opérée sur les mêmes lieux et récupérée par les mêmes éléments. Sans doute, ce sont les mêmes narcotrafiquants qui se sont débarrassés de cette marchandise, apprend-on. L'enquête, ouverte aussitôt, suit son cours, alors que les trafiquants de drogue sont activement recherchés. B. Henine TLEMCEN La mendicité prend des proportions alarmantes Les droits de l'enfant sont-ils réellement garantis par les lois en Algérie ? La protection de l'enfance est un droit universel, et le monde entier célèbre le 25e anniversaire de la convention internationale des droits de l'enfant. L'Algérie a ratifié, le 19 décembre 1992 cette convention, relative aux droits de l'enfant. La réalité est tout autre. En parcourant les grandes artères de Tlemcen, on a l'impression de traverser les quartiers malfamés de Bombay ou de Calcutta (Inde). La Constitution algérienne interdit la mendicité au même titre que le vagabondage, mais devant la situation socio-économique qui se dégrade, les pouvoirs publics n'interviennent pas pour éradiquer ces fléaux, notamment la mendicité qui a pris des dimensions plus qu'alarmantes. Comparée aux wilayas voisines Aïn-Témouchent et Sidi Bel-Abbès, la capitale des Zianides est devenue tout simplement la capitale de la mendicité. Si les étrangers, Subsahariens, se font discrets en faisant la manche à la sortie des mosquées, les nationaux et les refugiés syriens, qui sont de retour, activent dans ce créneau juteux et n'éprouvent aucune gêne à occuper les trottoirs. Les Syriens n'hésitent pas à envahir les salles de prière, alors que d'autres, accompagnés de nourrissons, sont assis à même le sol, et cela même quand la météo fait des siennes. Au niveau de la grande avenue de Bab-El-Djiad, les citoyens ne supportent plus un tel décor, qui n'honore pas la ville et encore moins ses responsables. Il est vrai qu'il y a des gens qui se trouvent dans le dénuement complet et qui ont besoin d'aide, mais que dire de ces éternelles «gardiennes du temple» qui sont là depuis des années à tendre la main (plutôt qu'à travailler), en apitoyant les gens sur leur sort avec leur progéniture. Des cas flagrants de faux mendiants sont connus par toute la population et qui continuent à prospérer, sans être inquiétés, ne serait-ce que pour l'exploitation de ces enfants en bas âge, exposés à tous les risques. Il faudrait peut-être citer le cas de cette femme qui traîne depuis des années cette fillette qui est maintenant en âge d'être scolarisée et qui sert toujours d'appât pour plus de profits. Il y a aussi cette autre moutahadjiba, très jeune, avec deux enfants en bas âge (ces nourrissons ont le même âge depuis des années... !), qui exerce au niveau de l'avenue Gaouar- Hocine. Il est utile de rappeler le drame de ce petit enfant de Béchar, enlevé à ses parents pendant des années et retrouvé en compagnie d'une mendiante à Tlemcen. La sécurité des enfants, ce n'est pas simplement la surveillance accrue aux abords des établissements scolaires, les services sociaux doivent alerter les services de sécurité. S'il y a des gens dans le besoin, il faut les recenser, les prendre en charge et entamer une lutte contre les faux mendiants (facilement identifiables.) Une telle campagne est faisable, la preuve, lors des visites officielles, Tlemcen respire ; il n'y a pas l'ombre d'un SDF, ni d'un mendiant en ville. M. Zenasni Détention d'armes illégale à Mostaganem Saisie de 2 pistolets automatiques et des munitions chez un émigré Pour détention d'armes à feu sans permis, un ressortissant algérien résidant en France a été présenté en cette fin de semaine par la police judiciaire devant le procureur de la République qui a ordonné sa mise sous contrôle judiciaire en attendant sa comparution à l'audience, indique un communiqué de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Exploitant une information selon laquelle un suspect détenait des armes à feu, les éléments de la police judiciaire ont ouvert une enquête et la perquisition du domicile de B. T., âgé de 69 ans, a abouti à la découverte de 2 pistolets automatiques ainsi qu'un chargeur détenus par cet individu. Au cours de sa garde à vue, le mis en cause a déclaré que ces armes appartiendraient à son fils décédé de maladie à l'âge de 30 ans. Bientôt septuagénaire, ce qui a facilité probablement sa mise en détention, le mis en cause a déclaré ignorer la loi concernant le port d'arme sans permis et qu'il n'avait jamais touché à ces armes. A. B. Sidi-Bel-Abbès La justice pour trancher entre le promoteur et les souscripteurs aux 142 logements Il ne reste plus que la voie judiciaire pour mettre fin au litige qui oppose le promoteur aux souscripteurs des 142 logements dans la localité de Sfisef, solution que rejettent ces derniers à cause de la lenteur de la procédure. Selon eux, ils ont souscrit à un logement et un local en même temps, il y a quelques années. Ayant tout payé, à savoir 350 millions de centimes par souscripteur, ils sont entrés en possession de leurs logements et locaux en 2005, et il ne restait plus que la délivrance des actes de propriété qui restait en suspens. «Ayant occupé nos logements, nous avons aussi utilisé nos locaux qui, comme fonds de commerce qui comme dépôt, garage, etc.» Nous voilà, ajoutent-ils, bien installés mais dernièrement, s'étonnent-ils, le promoteur leur a demandé d'évacuer les locaux et de lui remettre les clefs sans qu'ils soient destinaires d'une notification d'évacuation. «Ces locaux nous appartiennent, déclarent-ils, nous les avons payés et nous ne les évacuerons pas.» Ils disent avoir pris attache avec les autorités locales sans succès. Notre seule issue est la justice mais vu sa lenteur, nous avons préféré interpeller les pouvoirs publics afin de trouver une solution à ce dilemme et par la même occasion, nous exigeons la remise de nos actes de propriété», ont-ils confié. A. M. Aïn-Témouchent 14 établissements scolaires bénéficient du chauffage Quatorze établissements scolaires de la wilaya de Aïn-Témouchent ont bénéficié récemment du chauffage tandis que d'autres ont connu des travaux d'entretien et de remédiation des installations du chauffage, dira la première responsable du secteur de l'éducation nationale, Mme Hediat Hireche. La directrice de l'éducation demandera aussi à certains directeurs d'établissement de procéder au recensement de tous les équipements manquants dans les écoles en vue de les mettre à leur disposition. La première responsable niera pour l'occasion le problème du manque de chaises et le déplacement des élèves de classe en classe pour se procurer ces chaises, elle expliquera que tous les établissements scolaires des trois paliers ont reçu leur dotation en matière d'équipements. Elle ajoutera que les directeurs des écoles sont tenus de procéder à l'opération de la réforme des équipements inutilisés existant au sein des établissements pour que les concernés bénéficient d'équipements nouveaux. Aïn-Témouchent Un nouveau bureau de poste à El-Amria La ville d'El-Amria vient de bénéficier d'un deuxième bureau de poste qui pourra assurément alléger la pression qui règne sur celui qui existe dans cette ville, le coût de réalisation de ce projet est de 1,9 milliard de centimes en plus de 50 millions de centimes pour son équipement. Les portes de ce nouveau bureau seront ouvertes officiellement dans les prochains jours, selon le secrétaire général de l'APC. Selon la même source, des responsables d'Algérie Poste ont visité dernièrement le nouveau bureau qui renferme un logement de fonction, ce qui a nécessité une rallonge financière de la commune pour achever ce projet dans les délais fixés, tout ceci dans le but d'alléger la pression sur le l'ancien bureau de poste qui ne pourra pas satisfaire les prestations d'une population dépassant les 20 000 habitants. Aïn-Témouchent Dénouement heureux d'une fugue d'un adolescent à Hammam-Bou-Hadjar Vingt-quatre jours se sont écoulés depuis que l'enfant B. N., 14 ans, a disparu de son domicile familial dans la daïra de Hammam Bou-Hadjar au point où ses parents commençaient à perdre espoir de le retrouver. Mais bonne surprise en ce jeudi quand la nouvelle de son retour a rendu le sourire à ses parents, ses voisins, ses camarades de classe et toute la population de la cité des thermes qui était sans nouvelle de «Nori». Selon des informations concordantes, le jeune écolier qui a quitté le domicile de ses parents le 28 octobre dernier, était dans la ville d'Oran mais les intenses recherches qui ont été lancées pour le retrouver ont fini par donner leurs fruits du fait que l'adolescent s'est livré à la police et cette dernière a appelé ses parents pour leur remettre le fugueur, à la grande joie de tous.