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GPS en Algérie ça «bugue» toujours
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 02 - 2015

La généralisation du GPS (Global Positioning System) au large public devait intervenir avant la fin de l'année 2011. L'information avait été rendue publique par M. Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (PTIC). C'était le 26 juin 2011, en marge d'un séminaire sur «la géolocalisation au service de l'économie nationale», tenu au Cyberparc de Sidi-Abdellah. Depuis, rien n'a été concrétisé.
Abder Bettache – Alger (Le Soir)
Contrairement à nos voisins de l'Est et de l'Ouest, l'Algérie accuse un très grand retard dans le domaine des nouvelles technologies. Pour preuve, la non-généralisation du GPS dénote du déficit qu'accuse notre pays dans ce domaine. D'ailleurs, il est important de faire la distinction entre la géolocalisation et la navigation par GPS. Ainsi, la géolocalisation permet d'identifier l'emplacement d'un véhicule, alors que la navigation par GPS concerne les routes et les itinéraires à emprunter. «Aujourd'hui, dans notre pays, la navigation par GPS n'est pas autorisée aux particuliers, mais elle l'est seulement pour les entreprises. Celles-ci doivent obtenir une autorisation de deux ministères, ceux de l'Intérieur et des Transports, une procédure qui dure en moyenne six mois», nous a expliqué un gérant d'une société de taxis activant dans la capitale. Et d'ajouter : «Nous souhaitons que les services de navigation par GPS soient ouverts aux particuliers et que les procédures administratives précédant l'obtention d'une autorisation soient allégées». En effet, la dernière nouveauté en la matière et ayant obtenu le «visa» des pouvoirs publics est celle du constructeur d'automobiles Renault à travers l'introduction du GPS. Un système dont est équipé pour la première un véhicule circulant en Algérie. Mais avant la nouveauté de Renault Algérie, le GPS en Algérie est diversement utilisé. Certains particuliers font appel à des applications internet ou s'abonnent sur des réseaux, dont les propriétaires sont établis à l'étranger. C'est le cas pour les applications internet Tom Tom ou encore Sygic Algérie-Tunisie.
40 licences GPS octroyées
Selon des sources proches du département de la poste et des technologies de l'information, une quarantaine d'opérateurs ont bénéficié des licences GPS octroyées, dit-on, «pour une utilisation professionnelle». «Le ministère s'emploie aujourd'hui à encourager l'introduction du GPS et à promouvoir son usage au niveau national. La vulgarisation de ce type de technologie à destination du grand public aura certainement des retombées positives sur l'économie nationale», explique-t-on. En effet, l'exploitation de la géolocalisation sur des objets mobiles (voitures, conteneurs, navires, avions...) permettra de réaliser un suivi des itinéraires de ces cibles en temps réel, mais il faut, a-t-on ajouté, «un cadre réglementaire et de régulation avant l'élargissement de ce produit à l'ensemble des citoyens». Cela dit, il n'en demeure que plusieurs questions se posent à ce sujet. Pourquoi accuse-t-on tant de retard pour généraliser le moyen technologique ? S'il y a retard, à quel niveau est-il situé ? Qui sont les départements ministériels concernés par cette opération mais n'arrivent toujours pas à accompagner ce moyen technologique ? L'Algérie dispose-t-elle réellement d'une cartographie ? L'opération de baptisation des rues, des cités, des places publiques et autres édifices lancée par le département de l'intérieur en juillet dernier dans toutes les wilayas du pays aboutira-t-elle comme convenu, avant la fin du premier trimestre de l'année en cours ? Autant de questions qui se posent, mais qui restent pour le moment sans réponse.
Des longueurs d'avance pour la Tunisie et le Maroc
La question de baptisation des lieux publics lancée par le ministère de l'Intérieur en juillet 2014 avait pour objectif de constituer et mettre en place une banque de données dans la perspective de lancer un système de localisation des villes, cités et ruelles par GPS.
L'opération avait été initiée au lendemain de la publication du décret présidentiel n°14-01 du 5 janvier 2014 fixant les modalités de baptisation ou de débaptisation des institutions, lieux et édifices publics. Le décret en question abroge le décret du 5 avril 1997 relatif à la dénomination et la débaptisation des lieux et édifices publics. Selon la directrice centrale au ministère de l'Intérieur, Fatiha Hamrit, «l'importance de cette opération dans la vie de tous les jours des citoyens et dans l'intervention des différents services de l'Etat (Protection civile, Samu) et l'acheminement du courrier est incommensurable». Elle dira aussi que «l'identification de tous les espaces habités permettra également l'utilisation des systèmes informatiques dans la gestion de la ville à travers la mise en place notamment du système de géolocalisation (GPS)». Or, en Tunisie comme au Maroc, l'opération a été initiée et réalisée depuis près de deux décennies, d'où l'entrée en vigueur de la localisation par GPS au milieu des années 2000.
En effet, cette technologie fait aujourd'hui partie du quotidien dans ces deux pays. Mieux encore, elle est désormais indispensable aussi bien pour les locaux que pour les touristes. C'est précisément, le fait que la Tunisie et le Maroc soient deux importantes destinations touristiques, que leurs gouvernements ont accéléré l'introduction du GPS. Des spécialistes algériens sont unanimes.
Selon eux, «notre économie aura beaucoup à gagner avec l'ouverture de ce marché». «Même si la navigation GPS n'est pas encore ouverte au grand public en Algérie, certaines entreprises ont déjà commencé à mettre au point leurs propres cartographies en prévision de l'ouverture officielle de cet important marché», soutient-on.


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