Monsieur le directeur de la CNR, nous avons l'honneur de solliciter votre très haute bienveillance de bien vouloir vous pencher sur notre cas. Nous sommes des milliers de retraités, sortis avec une paie minable, et à l'heure actuelle, rien n'a changé. Permettez-nous, monsieur le directeur, de vous soumettre pour examen notre problème concernant la dernière revalorisation misérable des retraités, qui, en fin de compte, n'est que de 6,75% au lieu des 12% comme officiellement annoncé. Par ailleurs, en sus de cette méprise, il y a lieu de signaler que les pensions servies aux retraités sont soumises à l'impôt, à l'instar des salaires servis aux personnels actifs, ce qui nous amène à poser la question à savoir s'il s'agit d'une pension de retraite ou d'un salaire ? Cette seconde ineptie lèse le retraité qui reste nécessiteux, par la nature des règles mises en application, aggravée par le gel fortuit de l'administration dans l'exécution des décisions sans tenir compte du caractère humain et de l'état précaire actuel des retraités avec 40 ans de cotisations CNR et Cnas, sans bénéficier des rappels de 2008 comme le personnel actif. Ceci étant, l'examen par vos services de ce dossier fera ressortir l'inadéquation suivante : à chaque décision d'augmentation, le calcul du montant de la pension est réalisé à partir de la date de départ à la retraite, alors que l'impôt est calculé sur le montant de la pension actuellement servie. Pour cet état des faits, nous avons l'honneur de vous prier de bien vouloir donner instruction à vos services pour réexaminer en profondeur ce dossier à la lumière des données énoncées ci-dessus, en tenant compte essentiellement de l'aspect et du caractère humains y afférents à cette situation sociale (pour faire vivre nos familles avec cette misérable retraite, exemple Ramadhan, l'Aïd El-fitr, la rentrée scolaire, l'Aïd El-adha...) sans oublier les produits de consommation devenus très chers avec la flambée des prix). Nous sommes des Algériens honnêtes, qui ont beaucoup donné pour ce pays qui nous est très cher (l'Algérie), vivant avec une seule pension misérable de retraite. Nous vous remercions de votre attention et dans l'attente d'une régularisation globale pour les pauvres retraités. Veuillez croire, monsieur le directeur, en l'expression de notre parfaite considération. Les pauvres retraités NB : même l'AADL a rejeté notre dossier de logement à cause de notre misérable pension, et dire que nous étions des moudjahidine et avons formé des générations qui gèrent actuellement ce pays avec nos salaires misérables. - Pourquoi les retraités paient (l'impôt + l'IRG) une forte somme ? - A quoi sert le conseil d'administration de la CNR puisque ses propositions d'augmentation de 16% ne sont pas validées par le ministre de tutelle ? - Où est le cadeau du président de la République promis avant les élections ? (par la presse).