«Juridiquement et réglementairement, les retraités ne dépendent plus du monde du travail» Sans évoquer les procédures et les facilitations accordées à des personnes qui exploitent et gèrent des entreprises et des terres agricoles à leur guise, sans se soucier du besoin des citoyens ni du développement de l'économie nationale, ces mesures incitatives au détriment des autres catégories ne font que progresser le pourrissement du pouvoir d'achat. Nous, nous voulons être dans l'égalité, dans la norme et dans la règle fiscale avec un barème d'IRG réel, juste correspondant à nos pensions, loin du barème actuel qui regroupe actifs et retraités. Ce barème unique est instauré et actualisé pour les actifs dans le cadre des augmentations de salaire, primes et indemnités décidées en 2008/2012. Le fonctionnaire mis à la retraite n'attend plus d'augmentation de salaire, ni augmentation de primes et d'indemnités, ni promotion, ni graduation, ni encore moins les œuvres sociales. Juridiquement et réglementairement, les retraités ne dépendent plus du monde du travail, ils sont en rupture totale dans le cadre des relations du travail. Ces derniers dépendent d'une institution appelée la CNR (Caisse nationale des retraites). Normalement, cette contribution d'IRG doit être supprimée et remplacée par un taux de sécurité sociale allant de 6 à 12%, suivant les pensions perçues. Cette retenue permettrait un plus à gagner pour les caisses de la Sécurité sociale et de la CNR qui assument et assurent une couverture sociale pour l'ensemble des retraités (soins, retraite, revalorisation). Il n'est pas normal de laisser durer une telle situation pénalisant les retraités, qui demandent uniquement justice, égalité et considération. Des doléances des plus légitimes et qui ont fait l'objet de plusieurs écrits. Un groupe de retraités, Alger Système d'imposition des retraités Le gouvernement fait la sourde oreille Nous, retraités, réclamons et revendiquons haut et fort l'intervention des hautes instances de l'Etat algérien, en particulier la commission des Finances et du Budget de l'APN et celle des membres du Conseil national de la fiscalité, censés être chargés d'élaborer et d'étudier toute mesure réglementaire régissant le régime fiscal. Cela fait exactement six ans que nous lançons appel sur appel à ces instances et à leurs responsables hiérarchiques pour réviser ou repenser le système actuel d'imposition des retraités (IRG), car il est inadmissible et inconcevable que l'on continue à procéder injustement et illégalement à des retenues à la source pour de pauvres pensionnés, alors que les gros bonnets (esshab el-maârifa) évoluent dans un paradis fiscal échappant à tout contrôle. Cet impôt excessif sur les pensions supérieures à 40 000 DA, qui touche aussi les revalorisations, ne répond nullement aux normes fiscales. C'est aussi un symbole d'injustice dans la collecte de la fiscalité ordinaire. Cela est contraire aussi à l'éthique et aux égalités. Nous dénonçons fermement cette pratique et son impact négatif sur la situation sociale des retraités. Cet impôt exagéré et imposé injustement, au même titre que les actifs et 15 fois plus que les professions libérales, est une honte pour le gouvernement qui accorde des exonérations fiscales à des gens qui ne paient même pas leurs impôts. La CNR et les fiches familiales et individuelles Je demande à M. le DG de la CNR de donner dans la rubrique «Le soir retraite» les explications aux retraités quant à la différence entre une fiche familiale avec mentions marginales et fiche individuelle avec mentions marginales, demandées les deux annuellement aux retraités mariés, veufs et veuves, pour le versement de leur pension. A ma connaissance et dans la légalité, la fiche familiale est délivrée pour les personnes mariées contrairement à la fiche individuelle qui est délivrée pour les célibataires. La première comporte tous les renseignements : acte de mariage, enfants, ainsi que toutes les mentions — non décédé — non divorcé — non remarié. Suite à cela, je demande également à M. le DG pourquoi ses services exigent les deux fiches ? Salutations distinguées. M. Hadaoui Mohamed, retraité résidant à Lazharia, wilaya de Tissemsilt Années du service national Je me suis déjà présenté au service de la CNR de Béjaïa à propos de mes deux années du service national et jusqu'à présent je n'ai pas eu de réponse juste. Alors maintenant je pose ma question aux ministres du Travail et de la Défense nationale : j'ai cotisé pendant 26 ans à la CNR, et je n'ai pas encore 60 ans, quand est-ce que j'aurais le droit d'avoir mes deux années du service national à ma retraite, et merci. Un citoyen qui a servi son pays, Béjaïa