Bonjour Le Soir d'Algérie (fondateurs, gestionnaires, journalistes, éditeurs, lecteurs, etc.). Le quotidien Le Soir d'Algérie, à travers sa rubrique «Le Soir-Retraite», est un vrai porte-parole des retraités et, dans plusieurs cas, il est leur représentant à caractère revendicatif, et ce, en l'absence d'une association ou syndicat (UGTA dehors, out, son décès a été déjà constaté...) prenant en charge les vrais problèmes de cette catégorie d'Algériens et les enrôler dans la vie des actuelle et future générations. Celle-ci constitue un réservoir et capital expérience aux multiples erreurs à corriger et aux réussites aussi, tous domaines confondus. Cette catégorie d'Algériens, après plusieurs années de labeur jusqu'à l'âge de 60 ans perçoit un pécule mensuel appelé «pension de retraite» ou en langue arabe «maâche», qui signifient tous deux : «DQV» (De Quoi Vivre). Ce n'est ni un salaire, ni un revenu en contrepartie d'une fourniture ou prestation, ni un bénéfice de commerce, etc. A cette pension, seules la Cnas et la CNR ont compris le vrai sens de DQV en y greffant une cotisation de 2% seulement. Quant à l'Etat, il semble gêné par ces vieillards qui occupent les jardins et places publics pour feuilleter les journaux ou autres récits pour combler le vide qui les gangrène. Ils risquent d'être chassés par la police du pouvoir et pourquoi pas poursuivi pour attroupement !!!! Attention et gare !!!! C'est, peut-être, cela qui a poussé l'Etat à maintenir un impôt sur cette minable pension au même titre que les salaires et autres avantages distribués aux travailleurs encore en poste : l'IRG. Cet impôt imposé à la pension de retraite «DQV» est, dans certains cas, nettement supérieur à celui payé par des commerçants (épiciers, artisans, etc., à 15 000 DA/an). Quant au retraité d'environ 55 000 DA/mois de maâche DQV (pension), il en paie plus de 13 000 DA d'IRG /mois. La question de l'impôt Pendant mes activités professionnelles, la question de l'impôt sur le DQV, qui était déjà posée en public par des retraités, a fait l'objet d'une discussion, à bâtons rompus, avec des étrangers qui m'ont confirmé que cette catégorie de citoyens ne paie qu'un simple forfait réduit au même titre que la sécurité sociale et les mutuelles. Au fait, les mutuelles dans notre pays maintiennent, elles aussi, pour les retraités qui continuent leur adhésion, le taux de cotisation du travailleur en activité, soit 3%. J'espère que ma présente contribution constitue un début de débat autour des capacités en dilution de ces vieillards en partance vers... qui dérangent et leur maâchate-DQV-. Fidèle lecteur retraité, A. Ayachi