Présent hier à Oran, à l'occasion de la clôture du premier Salon national de la micro-entreprise, le ministre de l'Enseignement supérieur est revenu sur le phénomène de plagiat dans les universités algériennes. Il estime qu'il s'agit là d'un phénomène qui n'est pas particulier à l'Algérie et que le plagiat est une question universelle «tout comme la lutte que l'on mène pour y mettre un terme», dit-il. Tout en précisant que ce type de triche relève du pénal, Mohamed Mébarki dira «le plagiat n'est pas si développé que cela et à chaque fois qu'il y a un problème, il est traité soit par la justice soit par les différents conseils scientifiques». Pour information, trois nouveaux cas de plagiat de thèses ont été démasqués à l'université Belkaïd d'Oran département de droit, sans oublier d'autres affaires semblables révélées au niveau national. Le ministre admet que des plaintes ont été déposées dans ce sens induisant l'annulation des thèses, «ainsi que des promotions d'enseignants, si les plagiats sont avérés».