Ce n'est pas la première conférence du genre. Il y a moins d'un an, une conférence régionale sur la contrebande a eu lieu dans la wilaya de Tlemcen, en présence des autorités civiles et militaires, mais le moins que l'on puisse dire, c'est que l'heure n'est plus aux campagnes de sensibilisation. Il faut d'abord, une volonté politique ferme pour lutter contre ce fléau et bien sûr mettre d'autre moyens plus efficaces. Revenons au colloque organisé par l'Université de Tlemcen pendant deux jours, en collaboration avec le deuxième commandement régional de la Gendarmerie nationale à la Faculté de médecine. Cherche-t-on des moyens scientifiques pour protéger l'économie nationale ? Certes, il est très intéressant d'impliquer l'université pour lutter contre ce fléau, mais la solution, la vraie est ailleurs. Selon le général Tahar Otmani, commandant régional Ouest de la gendarmerie nationale, une collaboration étroite avec les chercheurs universitaires est nécessaire pour «la constitution d'une force d'étude et de proposition afin de contrer la menace de déstabilisation». L'intervenant a évoqué d'autres secteurs, touchés par la contrebande, les armes, les munitions, les produits alimentaires, ainsi que les médicaments. L'apport des chercheurs universitaires doit intervenir dans un cadre précis (études analyses) mais la lutte contre la contrebande se fait sur le terrain et quotidiennement, impliquant, non seulement une mobilisation permanente de tous les services de sécurité, mais la révision du code pénal en la matière car les mesures coercitives actuelles sont dépassées. Faut-il rappeler par exemple, que dans la plupart des cas de saisie de grande quantité de kif, quand le véhicule est saisi, le convoyeur de la drogue, lui, réussit à s'évaporer dans la nature ? Où sont alors les moyens aériens pour le repérage des dealers sur la bande frontalière ? Il ne faut pas se voiler la face : la drogue en provenance du Rif marocain ne rentrerait jamais en Algérie, s'il n'y avait pas la complicité des réseaux algériens puissants. Sinon, comment expliquer que des quintaux de kif traité, passent par le territoire algérien, pour prendre, une autre destination, hors continent ? Quant au phénomène des hallaba, la solution est des plus simples. Que chacun fasse son travail et s'acquitte de sa mission et ce à tous les niveaux, pour régler définitivement le problème. Les dernières mesures prises n'ont-elles pas obligé les hallabas à changer de métier ? Mais voilà, ces derniers sont de retour et une grave crise de carburant se profile à l'horizon. L'Université de Tlemcen est à féliciter pour son initiative et comme me le fit remarquer un confrère, l'université Aboubekr Belkaïd aurait été plus inspirée d'organiser, une seule journée d'étude pour lutter contre la fraude électorale... par exemple. M. Zenasni Relizane Le marché couvert dans une situation déplorable Le marché couvert du chef-lieu de la ville de Relizane, datant de l'ère coloniale, est dans une situation marquée par l'insalubrité. Restructuré à coups de centaines de millions de centimes, un sacrifice financier consenti par la commune en lui consacrant presque la totalité des PCD il y a maintenant plus de quatre ans, le marché des fruits et légumes, complètement rénové depuis quatre années de cela par la commune de Relizane, avec le revêtement de toute son étendue et ses allées, connaît une situation déplorable en ces jours meilleurs du mois de Ramadhan. Cet acquis n'a pas été préservé, du fait de la négligence des vendeurs non habitués et ceux de l'informel qui poussent comme des champignons. La gestion des déchets générés par le pourrissement d'une partie de la marchandise, lesquels sont jetés à plusieurs endroits réservés, en principe, pour le stockage des produits nouvellement arrivés et commercialisés, est quasiment nulle. Cette habitude de créer des monticules de détritus aux alentours du marché et à proximité des étals a créé d'autres situations plus gênantes, d'autant plus qu'il s'agit d'atteinte à l'environnement et à la santé publique. Les odeurs des produits décomposés, abandonnés à même le sol, rendent évidemment l'atmosphère nauséabonde et exécrable pour la clientèle obligée de faire ses emplettes dans ce marché, n'ayant pas d'autres alternatives. La responsabilité de l'APC n'est pas engagée du moment que c'est à l'adjudicataire du marché que revient la charge de nettoyer les lieux et d'assurer quotidiennement la collecte des déchets et ce, conformément au cahier des charges qui accompagne l'adjudication du marché. Toutefois, le non-respect des clauses du contrat devra faire réagir les services municipaux, notamment le service d'hygiène communal, et ce, afin de préserver les citoyens de l'insalubrité dans ce lieu public. A. Rahmane MOSTAGANEM Bataille rangée entre voyous Une bataille rangée entre une horde de voyous s'est soldée par le bilan de 5 blessés. Les faits se sont déroulés dans la nuit du mercredi 14 mai à la cité des 296 logements au quartier populaire de Tigditt. Une bagarre a éclaté entre bandes rivales parmi lesquelles cinq individus âgés de 21 à 34 ans. Les blessés ont été arrêtés par la police en allant se faire soigner aux urgences médicochirurgicales de l'hôpital Che Guevara. Cette bataille créa une atmosphère d'insécurité au niveau de cette cité et selon plusieurs témoignages, le pire a été évité de justesse car les bagarres auraient facilement dégénéré. Tel que révélé par leur mise en examen, à l'origine de la rixe «publique», de vieux différends subitement ressurgis sous l'effet de la boisson alcoolisée et de la drogue. De la banale prise de becs engagée, la beuverie tourna vite à l'altercation et à la rixe à couteaux tirés. Déférés jeudi dernier devant le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem, les cinq bagarreurs ont été placés en détention préventive avant leur comparution devant le tribunal des flagrants délits demain dimanche. Il est à rappeler que ces batailles rangées entre délinquants où toutes sortes d'armes blanches sont utilisées sont devenues assez courantes. Les pouvoirs publics sont interpellés pour sécuriser ce type de quartier exposé à ce genre de rixes qui se transforment en batailles rangées. A. B. Aïn-Témouchent Colloque régional sur l'anglais des affaires En prévision de l'ouverture des complexes touristiques de Béni-Saf et El-Maleh dans la wilaya de Aïn-Témouchent, une journée d'étude régionale sur les langues étrangères et notamment la langue anglaise a été organisée la fin de cette semaine, au centre universitaire de Aïn-Témouchent, encadrée par des professeurs des wilayas de Saïda, Sidi-Bel-Abbès, Oran et Tlemcen sur les langues et particulièrement l'anglais du fait qu'elle a un lien très étroit avec l'investissement dans la wilaya de Aïn-Témouchent. C'est en substance ce qui a été rapporté lors de ce colloque organisé par le département de l'anglais et des langues étrangères du centre universitaire. Les intervenants ont mis l'accent sur l'importance de cette langue dans le domaine de la recherche et des sciences et l'apprentissage de cette langue à travers l'utilisation des nouvelles techniques. Le colloque a permis d'éclaircir les points de vue sur les horizons de cette langue anglaise comme un moyen de communication entre les différents peuples, comme l'a souligné le chef de département des lettres, M. Mokhtari Belkadi. L'organisation de ce colloque a permis d'échanger les idées sur les programmes d'apprentissage et les documents inhérents à cette tâche, c'est aussi une occasion aux étudiants de découvrir les principales spécialités programmées dans le système LMD, particulièrement l'anglais des affaires comme l'a souligné le professeur Benaïssa de Sidi-Bel-Abbès qui s'est penché sur le rôle du professeur des langues pour que les étudiants aient une idée précise sur le choix qu'ils pourront faire avant leur sortie.