Dans le but de lutter contre le commerce informel et de mettre à la disposition des commerçants des locaux commerciaux pour activer légalement, les services de la commune de Aïn-Témouchent ont décidé d'attribuer 80 locaux commerciaux répartis sur deux marchés couverts dans deux zones différentes, la première avec 40 locaux, implantée dans la cité Haï Zitoun (la cité des oliviers) et la seconde avec 40 autres locaux commerciaux à proximité du centre universitaire de Aïn-Témouchent. Ces deux marchés couverts ont été réalisés par la société Batimétal et réceptionnés, leur gestion est confiée aux services de la commune. Ces derniers ont établi une liste de 40 bénéficiaires pour chaque marché, cependant la réalité est tout autre sur le terrain puisque malgré les mesures des services de la commune qui ont facilité toutes les procédures pour que ces bénéficiaires puissent entamer leur activité librement au sein de leurs locaux, aucune activité n'a démarré du fait que plusieurs attributaires n'ont pas daigné ouvrir leurs locaux pour plusieurs raisons. Raison pour laquelle le premier responsable du secteur du commerce a contacté les services de la commune pour sensibiliser les bénéficiaires. D'autre part, un appel a été adressé à la population pour l'inciter à faire ses achats au sein de ces locaux. Le même responsable ajoute que la zone de Haï Zitoun compte une importante densité de population. La deuxième zone implantée dans la zone sud-est à proximité du centre universitaire connaîtra pour sa part une augmentation de la population prochainement dès que les services de la commune relogeront les propriétaires de logements dans leurs nouvelles habitations, d'ici là ces citoyens pourront faire leurs achats au sein de ces locaux commerciaux. Le premier vice-président de l'APC M. Ourad dira dans ce sens : «La réalisation de ces deux marchés a été décidée pour mettre fin au commerce informel, les marchands qui squattaient les rues et trottoirs se sont vu attribuer ces locaux par une commission de daïra qui a établi la liste. Puis lors d'une réunion de délibération qui a suivi le tirage au sort pour désigner les locaux aux bénéficiaires, la commission a envoyé des correspondances à ces commerçants pour qu'ils lancent leur activité mais rien n'a été fait, pire plusieurs bénéficiaires n'ont pas daigné ouvrir leurs locaux, raison pour laquelle les services de la commune leur ont envoyé des mises en demeure. Ces dernières sont consolidées par un huissier de justice pour constatation, une fois le délai expiré, une deuxième mise en demeure sera envoyée aux concernés puis une décision d'annulation sera prononcée contre ces commerçants qui seront immédiatement remplacés par d'autres bénéficiaires qui sont dans la liste additive, conclut le même responsable. S. B. 4 morts dans un accident de la circulation à El Amria Un grave accident de circulation s'est produit dans la matinée de mercredi dernier, sur la RN 02, reliant Aïn-Témouchent à Oran et qui a causé la mort de quatre personnes dont trois policiers exerçant dans la Sûreté de la daïra de Oulhaça. L'accident est survenu entre les localités de Hassi El-Ghella et El-Amria,quand le conducteur d'un camion de grand tonnage venant d'Oran, perdit le contrôle de son poids lourds pour un problème de pneumatiques et s'est déporté sur la deuxième voie de la route où il heurta de plein fouet le véhicule de police qui se rendait à Oran et dans lequel se trouvaient les quatre policiers. Le choc était tellement violent que deux policiers sont morts sur le coup tandis que les deux autres, grièvement blessés, ont été évacués vers les urgences médicales d'Oran,malheureusement ils rendirent l'âme en cours de route. Il faut noter que les victimes exerçaient au sein de la Sûreté de daïra de Oulhaça, dans la wilaya de Aïn-Témouchent, ils étaient en mission pour la ville d'Oran. La Gendarmerie nationale a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce tragique accident. S. B. Relizane A quand un nouveau look pour la placette du centre-ville ? Il est urgent et impératif que cette place encadrée par divers boutiques et plusieurs cafés, bénéficie d'un projet sérieux, consistant en la rénovation et la réfection de cet espace vert qui était par le passé un vrai bijou environnemental. «Bien que cette place soit le miroir de toute la commune de Relizane, les services compétents ne lui accordent aucun intérêt, puisque son état actuel est dégradé, voire répulsif, non attrayant et navrant», nous confient des citoyens jaloux de la réputation de leur contrée dans toute l'Algérie comme étant la ville la plus propre. Et de poursuivre. «Tout, absolument tout est à refaire dans cet endroit, appelé le cœur de Relizane. Il est urgent et impératif que cette place encadrée par diverses boutiques et plusieurs cafés, bénéficie d'un projet sérieux, consistant en la rénovation et la réfection de cet espace vert qui était par le passé un vrai bijou environnemental.» En effet, nous confient nos interlocuteurs, «tout est détérioré, fané et envahi par une saleté repoussante qui sent la putréfaction», car les lieux souffrent depuis de longues années d'abandon et de négligence par les responsables concernés. En plus du mauvais état du jet d'eau qui est à l'arrêt, il n'y a pas d'eau dans le bassin abandonné totalement, les bancs sales cassés, la nature verte est rachitique et tend vers la disparition, car aucun rosier ne vit en cet endroit par le manque d'être arrosé, la nature devrait être luxuriante, car Relizane est une contrée à vocation agro-commerciale. Outre cette négligence inacceptable, cette situation est vécue par la population telle une offense qui souille la réputation de la cité de l'Antique Mina. S'ajoute à cela quand la nuit tombe ce lieu qui ressemble à un dangereux coupe-gorge. Tout cela, nous confient nos interlocuteurs n'est pas le fruit d'une imagination fertile, mais un état des lieux véridique qui a existé de cela plus d'une trentaine d'années, c'est à dire, avant l'apparition d'un autre genre de citoyens riches en incivisme et qui ne se soucient guère de la nature et de la beauté de leur cité et de la préservation du cadre de vie de leurs concitoyens. A. Rahmane MOSTAGANEM Le numéro vert de la police de plus en plus sollicité La Sûreté de wilaya de Mostaganem a reçu, durant les deux derniers mois à savoir janvier et février, pas moins de 1 196 appels sur le numéro vert de la police (1548) et police secours (17) mis au service du citoyen, indique le dernier communiqué de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Il s'agit de 318 appels d'intervention et de secours, 91 signalements d'accidents de la circulation, 233 appels concernant les renseignements et l'orientation ainsi que 554 appels divers. Ce nombre d'appels traduit la large diffusion du numéro vert pour la population ; ce qui dénote une prise de conscience chez le citoyen pour ce numéro vert et que la criminalité sous toutes ses formes a connu une baisse.