AIN-TEMOUCHENT Commémoration du traité de la Tafna dans la commune Emir Abdelkader Le 176e anniversaire du traité de la Tafna signé entre l'Emir Abdelkader et le général Bugeaud, a été célébré hier par la Fondation émir Abdelkader section de Aïn- Témouchent, dans la commune Emir Abdelkader, qui porte le nom du fondateur de l'Etat moderne algérien. Le commémoration s'est déroulée dans la commune Emir Abdelkader relevant de la daïra de Béni Saf (Aïn-Témouchent). Ont assisté à cet événement, le P/APW, un député et un sénateur, et le chef de daïra de Béni Saf. Après avoir fait la lecture d'un verset coranique et entonné l'hymne national en présence des kechafas, des jeunes de l'UNJA, des personnalités représentant les sections de cette fondation des villes de Chlef, Oran, Tlemcen, Mascara, Aïn Defla, Mostaganem, Saïda, Sidi Bel- Abbès et Aïn-Témouchent, le coup d'envoi des festivités a été donné sous une tente dressée a l'occasion, par le président national de cette fondation, le DrChamyl. Deux conférences ont été données. L'une sur l'itinéraire de l'émir Abdelkader et la seconde sur le soufisme de l'Emir, animées respectivement par M. Baghli et le Dr Sari Ali Hikmet. Un poète populaire, Belgacemi Miloud, a enchanté les présents par des vers en hommage à l'Emir. La section de Tlemcen a organisé une exposition de photos et d'articles de presse sur ce héros national. Les présents ont été conviés à un plat de couscous traditionnel. De son côté, le président de la section d'Aïn Témouchent a remercié vivement le président de l'APC de l'Emir Abdelkader et sa population pour l'accueil chaleureux et sa contribution à la réussite de cette commémoration. En contrepartie, la fondation a fait don de livres et de portraits de l'Emir. S. B. ORAN : RESTAURATION, METIERS TRADITIONNELS DU BÂTI Les nouveaux créneaux Parler de restauration, de réhabilitation est devenu courant à Oran ces dernières années, avec l'octroi notamment de marchés par l'OPGI pour réhabiliter et restaurer quelque 600 immeubles du centre-ville. C'est là un nouveau créneau qui fait agiter beaucoup de monde. Il faut dire que la ville d'Oran, qui depuis 30 ans ne s'est jamais préoccupée de son patrimoine historique et immobilier, a de quoi faire pour qui veut se transformer en expert et spécialiste de la restauration. La venue sur le terrain de sociétés étrangères spécialisées dans la restauration, les conventions signées à travers des jumelages avec des villes de France, permettant parrainages et accompagnement d'associations locales, font que les métiers traditionnels du vieux bâti ont la cote. Et c'est à chacun de se positionner dans un domaine très pointu où le savoir-faire est vital. Un savoir-faire à valoriser ou à faire redécouvrir, et du moment où cela s'adresse à des jeunes en quête de formation et d'emplois, il est dès lors intéressant. L'intérêt public comme souci, selon la formule consacrée, et l'ouverture à plusieurs acteurs sociaux sont à souhaiter. Ainsi la prochaine foire aux métiers traditionnels du vieux bâti qui va se tenir du 6 au 8 juin en cours à Sidi El Houari, est de ce point de vue louable. Faire renaître des métiers aujourd'hui disparus, comme la maçonnerie traditionnelle, la taille sur pierre, les forgerons et ferronniers d'art, les menuisiers ébénistes et charpentiers, la pose de vitrail et carrelages traditionnels, est le gage de développement d'un secteur et d'un marché florissant dans toutes les grandes villes d'Algérie. Pour revenir à cette activité qui fait suite au mois du patrimoine, il est prévu également des expositions, des ateliers de démonstration artisanale, des animations pédagogiques pour les enfants, des conférences, des rencontres-débats avec les artisans et entreprises de réhabilitation. Fayçal M. SIDI BEL-ABBÈS Les transporteurs privés décrient le privilège des bus publics La journée d'hier dimanche, coïncidant avec le premier jour des épreuves du baccalauréat où la question du transport ne devrait pas se poser aux candidats, a été saisie par les transporteurs privés de la ville de Sidi Bel-Abbès pour décrier le privilège accordé aux transporteurs publics. Selon le représentant des transporteurs privés, seuls les bus publics peuvent aller jusqu'au centre-ville, pour prendre les usagers beaucoup plus nombreux dans ces arrêts stratégiques qui mènent vers toutes les directions. Or, a déclaré le même représentant, les bus privés sont lésés car ils doivent se confiner à proximité des gares routières de Sakia El Hamra et Ghalmi aux sorties ouest et nord de la ville de Sidi Bel-Abbès. Seuls quelques voyageurs se rabattent sur les bus, les autres préfèrent prendre des taxis, ce qui engendre un manque à gagner pour les transporteurs privés, a-t-il souligné. «Nous demandons, a-til ajouté, à avoir des arrêts au centre-ville.» Les transporteurs privés, très remontés, ont observé un mouvement de grève, pénalisant les candidats au baccalauréat, pour attirer l'attention des autorités locales. Une audience était très attendue par les contestataires avec le chef de daïra pour tenter de trouver un compromis qui ne léserait personne. A. M. MOSTAGANEM Installation d'un nouveau directeur du CNRC Le Centre national du registre du commerce (CNRC) de Mostaganem connaît un nouveau directeur, en la personne de M. Boudjellal Mohamed. Ce dernier exerçait les mêmes fonctions à Tindouf et a remplacé M. Berrahal Benamar, affecté à Tindouf. Le nouveau directeur prendra désormais le relais pour prendre en charge les 18 000 commerçants qui sont soumis à l'inscription du registre du commerce. L'antenne du CNRC située sur les hauteurs du centre-ville reçoit à peu près quelque 500 clients par jour malgré l'exiguïté des lieux. Il serait donc préférable de délocaliser cette antenne vers la cité administrative de la Salamandre ou prévoir une structure plus adéquate pour mettre le client à l'aise. Les personnes rencontrées au CNRC local sont toutes unanimes à dire qu'un travail d'équipe sans reproche du personnel est perceptible, ce qui motivera davantage le nouveau directeur à parfaire l'organisation de l'ensemble de ses services. A. B. Arrestation de trois femmes impliquées dans un réseau d'avortement... Suite à des investigations menées par la 16e Sûreté urbaine à Oran, trois femmes âgées de 30 à 52 ans, spécialisées dans l'avortement, ont été arrêtées. La fouille de l'un des domiciles des concernées a permis la découverte de comprimés utilisés dans l'avortement ainsi qu'un matériel qui sert à cet effet. Présentées devant le juge, elles ont été placées en détention préventive en attendant leur procès. ... Et 13 kilos de cannabis saisis La brigade des stupéfiants de la Sûreté de wilaya d'Oran a mis fin à la cavale d'un homme âgé de 38 ans qui était recherché pour création de groupe de malfaiteurs spécialisé dans le trafic de drogue. Une souricière a été mise en place suite à des informations et qui a permis son arrestation en possession de 13 kilogrammes de kif traité. Il a été présenté devant la justice qui a ordonné sa mise sous mandat de dépôt.