RELIZANE Plus de 800 placements réalisés par l'Anem Dans un point de presse organisé au siège de l'Agence nationale de l'emploi, M. Cherif Fellague Abdelkader, directeur à la wilaya de Relizane, a communiqué les résultats obtenus lors de l'exercice du premier trimestre 2015. M. Cherif Fellague a d'abord fait connaître le rôle joué par celui de l'Anem qui considère que les objectifs assignés à son secteur pour le premier trimestre de l'année 2015 sont atteints et largement dépassés. Il est fait état globalement de 669 placements effectués pour la même période l'année passée, 2014 soit 20% de différence. Ces placements qui ont touché de jeunes universitaires ont concerné le DAIP et le CTA. Selon le responsable de l'agence, les placements effectués par l'Anem sont pris en charge à 100% aussi bien pour les indemnités reçues que par l'affiliation à l'organisme de la sécurité sociale. Répondant à l'une de nos questions, M. Cherif Fellague nous confirmera que les organismes preneurs (employeurs) bénéficient de grands avantages sociaux qui se caractérisent par des abattements atteignant les 5%. Pour ce qui est de la possibilité de recrutement en dehors des dispositifs de l'Anem, M. Cherif Fellague nous rappelle les dispositions du décret législatif N°04/19 relatif à ce sujet qui fait obligation aux recruteurs de passer par le biais des agences de l'Anem sous peine de mesures coercitives très sévères. Le directeur de l'agence nous décrit les objectifs pour l'année 2015 qui restent ambitieux avec le développement de certains secteurs économiques comme le lancement de plusieurs projets du BTPH etc. Signalons que cette institution qui a déménagé dans un nouveau siège moderne, cherche à instaurer une politique de proximité et se rapprocher ainsi du demandeur d'emploi ainsi que de ceux qui l'offrent. Pour lui, le secteur administratif ne peut pas offrir autant de postes de travail que celui de l'économie. Bientôt, on utilisera la géolocalisation qui consiste à procéder à des recrutements par internet. Les agents circulant à bord de véhicules équipés pourront ainsi répondre par le biais de tablettes et résoudre ainsi tous les problèmes avec aisance. A. Rahmane Journées portes ouvertes à la bibliothèque principale de Mostaganem Promouvoir l'accès à la lecture La cérémonie de clôture des trois journées portes ouvertes, sous le thème «de la lecture pour la culture», s'est tenue la semaine dernière à la bibliothèque principale devant une foule d'élèves, d'étudiants, d'amoureux de la lecture et de convives. Les efforts de Mme la directrice de la bibliothèque et de son bureau n'ont pas été vains, durant ces trois journées qui ont connu un vif succès. Cette rencontre s'est adressée à tous les publics, les habitués des salles de lecture comme aussi les nouveaux lecteurs, les étudiants, les visiteurs avides de culture, les fans de lecture et tous ont profité des animations proposées au fil de ces journées. A cet effet, les auteurs écrivains comme Habib Amar a présenté un recueil de billets «cartes sur table» du journaliste Sid-Ahmed Hadjar. Ce recueil a été imprimé en France en nombre réduit, mais il sera imprimé très prochainement en Algérie et les droits d'auteurs serviront à des actions de bienfaisance au profit des plus démunis, selon la volonté du défunt. Autre livre présenté par Habib Amar Algerires qui relate les mémoires d'une ville, celle de Mostaganem avec le rire et le simplement rire, qui donnent de sacrées rigolades à travers un style tout particulier. Une autre lecture, cette fois de la poésie avec un poème intitulé Les éclats hégiriens qui est un recueil de poésie genre «Quacida» intitulée El Djazaïr lu par Abdelkader Arab et Soliloques emmurés qui est écrit sous forme d'histoires au ton amusant dans l'univers carcéral par Djamil Hadj Mohamed. Enfin, la cérémonie de clôture a été rehaussée par la présence du Cheikh Maâzouz Bouadjaj, l'enfant terrible du chaâbi algérien. A. B. NAAMA Opération de baptisation des édifices La wilaya de Naâma mène depuis quelques jours une opération de baptisation générale des sites et des édifices publics (quartiers, rues, ruelles, places publiques), au nom des chouhada et moudjahidine, voire depuis la visite dans la wilaya de la directrice de la gouvernance locale au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Mme Fatiha Hamrit. C'est au cours d'une cérémonie organisée en la circonstance, que la directrice a procédé officiellement, en compagnie du premier responsable de la wilaya, au coup d'envoi de l'opération de baptisation, en donnant le nom de Cheikh-Bouamama à une rue de Naâma. Cette campagne, qui durera jusqu'à la fin du mois de juin prochain, et qui sera élargie à travers toutes les agglomérations des communes de la wilaya, verra en premier lieu une étude approfondie des lieux ainsi que les noms des chouhada et moudjahidine qui honoreront les édifices. Mme Hamrit a également indiqué que cette opération de baptisation et numération consiste à aider à une identification facile des lieux, et ainsi faciliter l'accès et la tâche aux services de l'Etat. Dans le même sillage, la directrice a également fait savoir que cette opération entre dans le cadre de l'enrichissement du sytème mondial de géo-localisation (GPS : Global Positionning System), un système qui donnera, par conséquent, une adresse voire une publicité dans l'exploitation de la gestion des édifices publics. B. Henine Sidi-Bel-Abbès 1 000 passeports biométriques non retirés voués à la destruction Quelque 1 000 passeports biométriques établis entre 2014 et 2015 sont encore dans l'attente de leur retrait des guichets de la daïra de Sidi-Bel-Abbès. Cependant, leurs demandeurs, bien qu'avisés pour la mise à disposition de ces documents officiels, soit par sms ou par d'autres moyens, ne se soient pas présentés pour effectuer leur retrait. Ce qui a fait réagir les services de la daïra qui déclarent accorder un délai de 6 mois après un dernier avis aux demandeurs, faute de quoi, il sera procédé à leur destruction, nous souligne-t-on. Lorsque les passeports sont détruits, les demandeurs concernés ne pourront, hélas, plus prétendre à l'établissement d'un autre passeport biométrique. Il y a lieu de signaler qu'à partir du 24 novembre 2015, aucun citoyen ne pourra voyager avec un passeport ordinaire. A. M. Brèves de Tlemcen ---------------------------------------------------------------------------------------- Du pain dans les poubelles Qui aurait imaginé un jour une telle situation : voir des gens jeter du pain dans les poubelles, tout le monde crie au scandale et personne ne peut rien faire. Nous sommes bien loin du temps où nous ramassions la miche de pain pour la mettre à la disposition des oiseaux. Le pain et le couscous restent les aliments les plus sacrés dans la société algérienne, alors, pourquoi ce gâchis. Les boulangers ne font plus de pain de qualité ; certes, le pain au levain qu'on pouvait garder pendant deux ou trois jours, et restant toujours consommable, n'est plus. Moyennement, une baguette sur deux est destinée donc à la poubelle, ceci d'une part, d'autre part, le consommateur a aussi une responsabilité sur cette importante quantité de pain, destinée à nourrir les animaux. Ne faut-il pas peut-être vendre la baguette de pain à son véritable prix (non soutenu) et exiger un produit de qualité des boulangers ? Tout le monde trouverait son compte pour sortir de ce pétrin. Mansourah Le Café du Minaret toujours fermé L'unique café qui permettait aux visiteurs de se reposer durant leur visite aux ruines de Mansourah est fermé depuis des mois. Inutile de chercher la raison de cette fermeture car personne ne peut tolérer cette manière de souhaiter la bienvenue aux touristes et personne ne peut l'admettre et ce, quelles que soient les raisons. Nous conseillons à ceux qui ne cessent de parler de développement touristique d'assurer un minimum de confort aux visiteurs, qui sont même, parfois, obligés de se soulager dans la nature. L'axe autoroutier Oran-Tlemcen de moins en moins fréquenté Le tronçon autoroutier Tlemcen-Oran est de moins en moins fréquenté par les automobilistes, qui préfèrent l'ancienne route à double voie ; cette dernière est bien entretenue et ne présente aucun danger pour les usagers, contrairement à l'autoroute, complètement déformée à certains endroits. Ce tronçon de l'autoroute Est-Ouest est plutôt fréquenté par les dealers et les trafiquants, qui peuvent s'évaporer dans la nature à la moindre alerte.