Un glissement de terrain entra�nant la chute d'un bloc de pierre derri�re l'immeuble de la cit� La R�sidence, pr�cis�ment au niveau du bloc n� 24, ce mardi � 15 h 20, a provoqu� une panique g�n�rale chez les sept familles qui y r�sident. Ces derni�res seront �vacu�es, provisoirement, vers les logements sociaux de la cit� des all�es du 20-Ao�t-1955 (en face du CEM Aoued- Zidane). Le mur de la chambre du domicile des Seddiki, situ� au premier �tage, a �t� compl�tement d�fonc�, une partie du bloc de pierre y est visible. La maman et ses trois filles furent sauv�es in extremis par la sonnerie du t�l�phone. Un balcon du deuxi�me �tage s'est �galement effondr�. Les autorit�s locales ont �t� alert�es, selon les dires des habitants, � maintes reprises sur ce probl�me qui dure depuis 1983. Le peu d'empressement � venir � bout des pr�occupations citoyennes serait une pratique courante. Un probl�me qui a r�ussi son voyage dans le temps apparemment, sans �tre nullement "d�rang�". "Ce probl�me dure depuis 1983. On l'a signal� aux instances comp�tentes. Le dernier �crit date de 2003. Et voil� ce que nous co�te le manque de consid�ration", s'exprime un habitant d�pit�. Les risques de glissement de terrain dans la ville de Skikda sont devenus plus persistants ces derniers temps. Apr�s le cas tr�s m�diatis� de la cit� de B�ni Malek, voil� un deuxi�me incident en l'espace d'un mois qui remet sur le tapis l'urgence de trouver une solution appropri�e � un ph�nom�ne dont les d�g�ts en termes mat�riels et surtout humains seraient consid�rables. Pour le cas de cette cit� "chic" de la ville, "la principale cause de cet effondrement serait l'effritement du terrain qui est d� � un d�versement des eaux us�es des villas se trouvant en amont de l'immeuble, ainsi que d'une fuite d'eau potable signal�e depuis des mois par les habitants. Le mur de sout�nement n'a pas pu r�sister � la chute du rocher, il doit �tre renforc�", nous expliqua le vice-pr�sident de l'urbanisme, M. Laouar Sta�hi. Les habitants de la cit� La R�sidence crient leur col�re. "Un expert de la wilaya est venu un jour nous r�conforter en nous d�clarant qu'on a rien � craindre et que rien ne nous arrivera. Et voil� o� nous a men�s son constat", fulmine un habitant. "Le malheur c'est que M. Laouar d�clarait � la radio locale, il y a deux jours, que notre probl�me est r�gl�", rench�rit un autre. Des propos que r�cuse le vice-pr�sident. "J'ai dit pris en charge pas r�gl�", rectifia-t-il. Ce dernier nous informa que "des travaux de r�fection seront entam�s incessamment par une entreprise alg�rienne apr�s le refus des Chinois". M. Za�d Zohe�r