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DANS UNE CONFERENCE ANIMEE À TIZI-RACHED, À L'OCCASION DU 69e ANNIVERSAIRE DE SA MORT
Saïd Sadi : «il faut remettre les projecteurs sur Laïmèche Ali»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 08 - 08 - 2015

Tizi-Rached, une quinzaine de kilomètres à l'est de Tizi-Ouzou, a commémoré le 69e anniversaire de la mort de Laïmèche Ali. Une occasion pour le Dr Saïd Sadi d'évoquer, dans une conférence le parcours de ce jeune militant nationaliste, mort le 6 août 1946, à l'âge de 21 ans, d'une parathyroïde.
«Le symbole, le message d'Ali Laïmèche est le principal levier sur lequel notre génération s'est appuyée», dira d'emblée, le fondateur et ex-président du RCD qui s'est dit subjugué par la fulgurance intellectuelle du personnage, sa clairvoyance politique précoce et sa capacité d'analyse des idées et des questions géopolitiques de l'époque. Des qualités qui font de Laïmèche Ali «un homme d'exception, un cas d'école», selon Saïd Sadi qui tout en regrettant l'occultation, le déni de reconnaissance de la nation à ce jeune nationaliste qui osait apporter la contradiction (fait rare pour l'époque) à Messali Hadj, au sein du PPA/MTLD, a estimé qu'il faut «remettre les projecteurs sur Laïmèche Ali». Une manière de faire connaître le personnage et de mettre en perspective son parcours exemplaire à la lumière des réalités politiques actuelles, selon Saïd Sadi qui a pointé «le manquement déontologique de l'université algérienne qui n'a consacré aucune thèse ou travail de recherche à ce jeune nationaliste » qui avait des projections pour les lendemains de l'indépendance de l'Algérie. Pour autant qu'il se dit ébloui par les facettes multiples de l'homme d'exception que fut Laïmèche Ali, Saïd Sadi qui dit s'être astreint à l'exercice de restitution de l'épaisseur du personnage, en se détachant de la perception subjective et du prisme de la mythification s'est appuyé sur de nombreux témoignages «que j'ai pu lire ou écrire», à l'instar de Omar Oussedik, Hocine Aït Ahmed, Mohand Saïd Mazouzi, de Saïd Aïche, Ahmed Kroune, Mohand Ouidir Aït Amrane, ceux qui l'ont côtoyé au lycée de Ben Aknoun ou qui ont milité avec lui au sein du parti. S'intéressant à quelques repères biographiques, le conférencier s'est attaché à restituer la dimension psychosociale du personnage qui s'est distingué par «ses capacités scolaires exceptionnelles, une présence sociale, un rayonnement politique qui a marqué sa génération. Laïmèche avait la capacité d'analyse des idées intellectuelles et des questions de l'époque et une aptitude à rendre opérationnelle sa réflexion (...) Dans le discours nationaliste, A. Laïmèche était le précurseur de la promotion de la dimension identitaire», dira l'ex-leader du RCD. «Si Laïmèche Ali n'était pas mort et si Bennaï Ouali n'était pas en prison, le crise anti-berbère de 1949 au sein du PPA/MTLD aurait connu un autre sort. La plupart des gens comme Abane Ramadane, Omar Oussedik, Bennaï Ouali qui pouvaient apporter une réponse démocratique et rationnelle étaient neutralisés, en prison ou mort (Ali Laïmèche)», ajoutera encore le Dr Sadi pour qui a défendu l'idée de la refondation de la gouvernance territoriale de l'Etat. «Le rêve et l'ambition des dirigeants algériens qui avaient pris le pouvoir en 1962 étaient de construire un pays qui ressemble à la France ; ils étaient subjugués par le modèle français qui ne correspondait nullement aux spécificités géographiques (étendue) et sociologiques de l'Algérie.» «Le cocktail (toxique) de l'idéologie nationaliste c'est le jacobinisme, le stalinisme et l'islamisme ; ce sont les trois drames du pays et les trois poisons de l'équation nationaliste», dira le conférencier en réponse à une question sur les contradictions inhérentes à la formation de la pensée nationaliste algérienne.

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