Quatre athlètes algériens se sont qualifiés, samedi dernier à Brazzaville, pour la finale du tournoi d'aérobic (garçons et filles), comptant pour les 11es Jeux africains dont le coup d'envoi officiel a été donné vendredi soir, par le chef d'Etat du Congo. Engagés dans les quatre épreuves inscrites aux Jeux africains, Sihem Mansouri, Chaïma Saâd Saoud, Sourour Mediouni et Sofiane Sahraoui seront présents en finale de la spécialité, prévue lundi au gymnase du centre sportif de Makélékélé à Brazzaville. Mansouri, Saâd Saoud et Sahraoui concourront dans l'épreuve du solo (garçons et filles). Les deux premières citées constitueront avec Sourour Mediouni le trio qui défendra les chances de l'Algérie dans la compétition par équipes, alors que Sahraoui et Mansouri sont aussi qualifiés pour la finale du duo mixte. «On a pronostiqué une bonne prestation, et peut-être des médailles. Ça ne sera pas facile. Les épreuves seront âprement disputées, et on espère que nos athlètes monteront sur le podium», a déclaré l'entraîneur national Khadidja Zeroc aux envoyés spéciaux de l'APS à Brazzaville. L'entraîneur national a laissé entendre que des satisfactions devraient venir notamment de la championne d'Afrique en titre en Namibie, Sihem Mansouri et le médaillé de bronze des mêmes joutes, Sofiane Sahraoui. «Ces deux athlètes sont la locomotive de l'aérobic algérien. Ils ont de l'expérience et peuvent nous valoir des médailles, sans oublier leurs coéquipiers», a expliqué Zeroc. La discipline aérobic fera à Brazzaville sa première apparition et marquera l'histoire des Jeux africains. Outre l'Algérie, sept pays sont présents à l'événement : Afrique du Sud, Congo, Tunisie, Sénégal, Angola et Mozambique. «Ceci va certainement encourager les pays africains à continuer à travailler pour le développement de cette discipline», s'est-elle réjouie. Sur les neuf pays annoncés, deux seulement, la Namibie et le Zimbabwe, ont manqué à l'appel de l'Union africaine de gymnastique (UAG). En prévision de l'événement africain, la sélection algérienne d'aérobic avait bénéficié d'une préparation effectuée «dans de difficiles conditions», selon la responsable de l'équipe, qui a indiqué que «l'année 2015 a été difficile pour la sélection et son staff», regrettant, entre autres et surtout, l'absence de compétitions «permettant aux athlètes de mieux s'aguerrir et au staff de mieux apprécier son travail et de pouvoir évaluer ses athlètes», a expliqué le coach national.