En l'absence d'une autorisation émanant des services de la wilaya et exigée par la Direction de la culture, les conférences programmées par M. Boudia, président, n'ont pas pu se derouler au niveau de la maison de la culture Radar. Un élan de sympathie a été déclenché sur les réseaux sociaux, le journal El Watan et les commentaires de Maâmar Farah dans le Soir d'Algérie. La wilaya a été sensible à la fermeture de la structure culturelle la plus dynamique de la wilaya. Ce qui a eu pour effet une décision du chef de cabinet M. Bensouna de proposer au SG de la mairie de Chlef de mettre à la disposition du café littéraire la salle de cinéma Djamel du centre-ville pour les journées où il est libre. Un grand soulagement pour les amoureux de littérature qui ont pu apprécier depuis 8 ans de grandes plumes comme Boudjedra, Yasmina Khadra, Zohra Drif, Berthaud de Chazaud, Leila Aslaoui, Hacène Zghidi, Ania Mermèche, Belkacem Babaci, Maâmar Farah. Les écrivains en arabe, en français et dans n'importe quelle langue peuvent venir présenter leur création. Les peintres, les collectionneurs peuvent venir faire des expositions dans le hall. De même les poètes en herbe qui n'ont pas de publication peuvent venir faire écouter leurs vers. Pour cette saison, M. Boudia va nous faire découvrir de grands talents comme Kamel Daoud, prix Goncourt du Premier roman, MmeFatou Diome, agrégée de lettres françaises et doyenne à l'université de Strasbourg qui présentera son roman Le ventre de l'Atlantique ainsi que le célèbre lexicographe Henri de Chazaud avec son ouvrage paru chez Gallimard Les synonymes et mots voisins.