Le lieutenant, chargé de la cellule de communication du groupement de la Gendarmerie nationale de Tipasa, vient de rendre public un communiqué faisant état du démantèlement d'une bande de malfaiteurs qui agressaient les automobilistes. Cette bande activait sur le tronçon routier de la route nationale n°11 reliant les villes de Fouka et Douaouda-Marine. Les automobilistes empruntant ces villes situées à 35 kilomètres à l'ouest de la capitale et à équidistance du chef-lieu de la wilaya de Tipasa, ont été très souvent les victimes de ces bandes de malfaiteurs qui sévissaient depuis plusieurs semaines sur ce tronçon routier. Selon le communiqué rendu public, la procédure d'investigation a été lancée à la suite d'un appel parvenu à la Gendarmerie nationale à travers le n° Vert 10 55 au niveau du centre opérationnel. L'une des victimes, qui a localisé son appel et le lieu de l'agression dont elle a été victime, a permis à la patrouille motorisée de la brigade de la gendarmerie de Douaouda de se diriger immédiatement vers le lieu de l'agression, en organisant une souricière et la mise en place d'un barrage d'une patrouille de la gendarmerie qui a procédé à un ratissage de la forêt avoisinante où s'étaient retranchés les deux principaux suspects, répondant aux initiales de B.A. et M.A., tous deux demeurant à Koléa. A l'issue d'une course-poursuite au cœur de cette forêt attenante à la ville de Fouka, les deux suspects ont été interceptés et présentés aux onze victimes agressées, menacées, volées et délestées de leurs bijoux, téléphones et autres effets vestimentaires. Ces délinquants présentés aux victimes ont été pour la plupart identifiés comme étant les auteurs des agressions, sur le tronçon routier de Fouka à Douaouda. Les deux délinquants identifiés qui sont passés aux aveux ont révélé les lieux où étaient cachés les objets volés. Le butin amassé par ces bandits de grands chemins a été totalement restitué aux victimes. Les deux personnes appréhendées ont été présentées au procureur de la République près le tribunal de Koléa, qui a procédé à une saisine du juge d'instruction en vue d'écrouer ces délinquants pour le motif agression et violence avec menace, vol, dégradation et destruction de biens d'autrui.