Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a présidé l'ouverture du colloque arabe sur la satire dans la littérature populaire, organisé sous le thème «La satire dans le texte populaire arabe». à l'occasion de cette rencontre durant laquelle un hommage a été rendu à plusieurs poètes de différents pays arabes, M. Mihoubi est revenu sur la définition de la littérature populaire, appelant les spécialistes à étudier ce genre littéraire. Le ministre a rappelé que la «mémoire culturelle algérienne» est riche en poèmes populaires «sur l'histoire du pays et sur des histoires d'amour éternelles». M. Mihoubi qui a été honoré à cette occasion pour son apport dans les domaines de la culture et de la littérature a rendu hommage à son tour au poète algérien Omar Boudjarda. Par ailleurs, les poètes Mourad Kadiri (Maroc), Belkacem Abdellatif (Tunisie), Salah Gherouda Ryani (Libye) et Tarek Abou Naga (Egypte) ont été distingués en leur décernant le Bouclier de l'association algérienne de la littérature populaire. Pour le président de l'association, Tewfik Ouamane, le choix du thème de la satire dans la littérature populaire pour cette édition vise à «mettre en exergue le style d'expression littéraire». Le deuxième jour du colloque a été marqué par des interventions d'académiciens et de chercheurs. Il s'agit de Mohamed Al-Aribi du Liban sur «La satire dans la poésie d'Ahmed Fouad Najm», Mourad Kadri (Maroc) sur «La satire de l'oral à l'écrit» et Belkacem Chayeb (Algérie) sur «La poésie populaire algérienne, Diwane Essalihine comme exemple». D'autres intervenants ont marqué la deuxième journée à l'instar d'Ikram Achkar (Liban), Faouzi Doghmi (Jordanie) et Tarek Abou Naga (Egypte). Le colloque arabe sur la satire dans la littérature populaire qui s'est déroulé à la Bibliothèque nationale d'Algérie a été clôturé hier.