Les services de la Sûreté de la wilaya d'Alger ont enregistré 42 260 affaires durant l'année 2015 dans lesquelles 31 909 personnes ont été impliquées. A titre de comparaison, 37 399 affaires ont été traitées en 2014 avec l'implication de 25 268 personnes. Si le nombre des affaires enregistrées a augmenté, celui des personnes impliquées a, quant à lui, connu une baisse, fait remarquer le directeur de la Sûreté de la wilaya d'Alger, Noureddine Berachdi, hier, à Alger. En détail, il cite les délits d'atteinte aux personnes dont le nombre d'affaires recensées a atteint 11 274 en 2015 contre 11 965 en 2014. S'agissant des coups et blessures volontaires, les services de la Sûreté de la wilaya d'Alger ont enregistré cette année 5 700 affaires ayant impliqué 4 321 personnes contre 6 189 affaires en 2014 lesquelles ont impliqué 4 448 personnes. Selon le directeur de la Sûreté de la wilaya d'Alger, ce type d'affaires a connu une baisse de 8% en raison de «la multiplication des opération de police» qui ont d'ailleurs, permis de saisir 3 000 armes blanches en 2015 contre 2 400 en 2014. Idem pour les affaires de vol de véhicules où le nombre de véhicules volés est passé de 471 en 2014 à 303 véhicules volés en 2015. «Cette année, nous avons récupéré 191 véhicules alors que l'année précédente nous avons récupéré 246 véhicules volés», précise-t-il. Quant aux affaires de drogue, le bilan annuel de la Sûreté de la wilaya d'Alger a révélé que 8 545 affaires ont été traitées en 2015 contre 4 359 affaires en 2014. Ont été saisis ainsi 11,6 quintaux de cannabis, 2,5 kg d'héroïne, 600 g de cocaïne, 213 g de crack et 70 915 comprimés psychotropes. La Sûreté de la wilaya d'Alger a par ailleurs, présenté le système de surveillance et de gestion des chambres de garde-à-vue, mis en place le 13 décembre dernier, dans les centres de Sûreté à travers le territoire national. Doté de télésurveillance et d'un réseau d'informations, ce système permet de lancer une alerte à l'approche de la fin de la période légale de la garde à vue (48 heures). Le système gère également le temps des communications des personnes interpellées, des visites de leurs parents et de celles de l'avocat, ... «La police consacre les droits de l'Homme et l'installation de ce système n'est qu'une façon intelligente pour le concrétiser», assure-t-on.