La Brigade de recherche et d'investigation de la police judiciaire de Bouira vient de réussir une véritable prouesse en mettant fin aux agissements d'un important réseau de trafic de véhicules qui se fait entre la France et l'Algérie via la Tunisie. D'après des informations fournies par la Sûreté de wilaya de Bouira, l'enquête a été entamée dès le mois de mai dernier lorsque des policiers eurent des informations selon lesquelles, il y aurait à Bouira un réseau de trafic de véhicules. Immédiatement après, l'enquête a été confiée aux éléments de la BRI, lesquels ne tardèrent pas à identifier dans un premier temps, cinq personnes, toutes natives de la wilaya de Bouira. Après l'arrestation de ces individus, le reste du réseau, ainsi que ses méthodes de travail, a été facile à élucider. Ainsi, et selon ces informations, le réseau constitué de 30 personnes dont un Français et un Tunisien, reçoit depuis la France, des véhicules volés qui transitent par la Tunisie avant d'être acheminés vers l'Algérie, via les frontières terrestres de l'Est du pays. Une fois introduits au pays, des personnes travaillant au sein des administrations de la wilaya, de la daïra et de l'APC de Bouira, ainsi qu'au niveau des douanes, s'occupent de l'établissement de faux documents pour ces véhicules, avant de les vendre un peu partout à travers les marchés de véhicules du pays. Ainsi, après plusieurs mois d'enquête et d'investigation, les éléments de la BRI ont réussi à récupérer 6 véhicules de marque Peugeot 406 et à interpeller les 28 personnes en Algérie, avant de transmettre le dossier au parquet qui devra statuer sur leur cas cette semaine, alors que pour les deux étrangers, et d'après nos informations, ce serait au juge de décider s'il lance un mandat d'arrêt international ou non contre eux. En attendant, les 28 personnes devront répondre des chefs d'inculpations de constitution de bande de trafic transnational de véhicules, faux et usage de faux, falsification de documents et de cachets officiels, etc. Y. Y. Bilan de la gendarmerie nationale à Béjaïa Légère baisse des accidents et de la criminalité Le lieutenant-colonel Lyès Benoussaïd, commandant de groupement de la Gendarmerie de la wilaya de Béjaïa, a dressé, lors d'une conférence de presse tenue au siège du groupement jeudi, un bilan détaillé des activités des différents services de la gendarmerie durant les neuf premiers mois de l'année 2014, tout en établissant une comparaison avec l'année précédente. En matière de circulation routière, le bilan fait ressortir pour les neuf mois de l'année en cours, 507 accidents où l'on a déploré 64 décès et 874 blessés contre 645 accidents ayant entraîné la mort de 91 personnes et 1 071 blessés pour l'année écoulée, soit une sensible régression qui s'explique, selon le commandant de Groupement de la gendarmerie, par la présence et les différentes campagnes de sensibilisation des services de sécurité sur les routes. Il convient de noter que le mois d'août a été le plus meurtrier avec pas moins de 82 accidents contre seulement 55 pour le mois de septembre passé. 91% des accidents sont causés par l'excès de vitesse et les dépassements dangereux, et dans une moindre mesure le non-respect de la distance ainsi que la perte de contrôle du véhicule. Aussi 444 accidents soit 66,61% sont causés par des jeunes conducteurs dont l'âge varie entre 18 et 40 ans. Il y a lieu de souligner que les retraits de permis ont atteint pour ces trois premiers trimestres de l'année en cours le chiffre de 7 115 cas. Dans le cadre de la lutte contre la criminalité, la police judiciaire a eu à traiter 1 619 affaires se répartissant comme suit : 345 affaires pour coups et blessures volontaires, 371 affaires liées au vol, 27 affaires de mœurs et 13 affaires de faux et usage de faux. Selon le même bilan de la Gendarmerie nationale, 812 individus impliqués dans les différentes affaires traitées, dont 24 femmes, ont été arrêtés. Sur le chapitre de la lutte contre les stupéfiants, 22 affaires liées au trafic de drogue ont été traitées. Elles ont abouti à l'arrestation de 43 personnes impliquées et ont permis de saisir notamment environ 10, 5 kg de kif traité. En outre, les mêmes services ont déjoué une affaire de tentative de kidnapping d'une jeune fille le 18 octobre dernier et procédé à l'arrestation de 4 individus impliqués dans ladite affaire dans la municipalité de Barbacha grâce à des renseignements de citoyens sur le numéro vert 1 055. Une affaire de meurtre d'un homme à Semaoune maquillée en accident de la circulation a été également élucidée grâce aux nouvelles techniques de recherches mises en place par la gendarmerie ayant permis de mettre la main sur l'auteur du crime , indique le même bilan. La Gendarmerie nationale a également procédé au démantèlement de deux groupes d'individus spécialisés dans la falsification de billets de banque d'une valeur de 15 200 DA en coupures de 2 00 DA et 632 000 DA de faux billets de 1 000 DA a révélé le même bilan présenté par le chef de groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Béjaïa, le lieutenant-colonel Lyès Benoussaïd. A. Kersani Il réclame un logement social Tentative d'immolation par le feu d'un citoyen avec sa famille à Aokas Un père de famille, accompagné de sa femme et de ses deux enfants, a tenté de s'immoler en famille, dans l'après-midi du mercredi, devant le siège de la daïra d'Aokas, a rapporté une source locale. Le père de famille a aspergé son corps d'essence ainsi que celui de sa femme et de ses deux enfants, avant d'y mettre le feu avec un briquet, témoigne notre source. L'intervention de citoyens et de policiers ainsi que celle des éléments de la Protection civile ont permis d'éviter un véritable drame. Le geste désespéré du père de famille serait motivé, à en croire notre source, par «son exclusion» de la liste des bénéficiaires des logements sociaux, attribués la veille dans la commune rurale de Tizi N'Berber. A. K. Tizi-Ouzou Le rattachement de la clinique Sbihi au CHU Nédir évoqué au conseil de wilaya Le rattachement au CHU Mohamed-Nédir de la clinique Sbihi-Tassadit spécialisée en gynécologie obstétrique, ayant présentement un statut autonome d'Etablissement public hospitalier (EPH), a été évoqué lors du dernier conseil exécutif de wilaya, consacré à l'examen du fonctionnement et de la gestion du CHU Nédir-Mohamed de la ville du chef-lieu de Tizi-Ouzou. C'est le Pr Abrous, doyen des gynécologues de la wilaya et médecin-chef du service gynécologie du CHU Nédir, qui a défendu l'idée de mettre cette structure hospitalière sous la tutelle de l'établissement précité. Cela permettra un règlement définitif des problèmes que rencontre cette clinique de gynécologie obstétrique du secteur public, selon le spécialiste, pour qui le rattachement de cette structure au CHU Nédir «est l'unique solution pour rétablir l'image de marque de cet établissement, éclaboussée par les nombreux cas de mortalités maternelles et infantiles enregistrées ces dernières années. Des événements malheureux qui, on s'en souvient, ont fait la une des journaux et fait réagir le ministère de tutelle, qui a dépêché des commissions d'enquête. L'autre argument avancé est l'utilité de la réhabilitation de la formation des résidents, activité traditionnelle au sein de cette clinique mais, présentement, abandonnée au sein de cette clinique en butte à la désaffection de l'encadrement médical spécialisé», rappelle le professeur Abrous, qui trouve inadmissible que des médecins résidants suppléent à l'absence de gynécologues obstétriques. A cet écueil, la clinique Sbihi fonctionne au-delà de ses capacités, accueillant des parturientes, venant en plus de toutes les daïras de la wilaya de Tizi-Ouzou, des wilayas limitrophes comme Boumerdès, Bouira et une partie de la wilaya de Béjaïa. En 2013, ce sont 3547 césariennes et 12 000 accouchements qui ont été réalisés. 2 689 accouchements par césarienne ont été réalisés jusqu'au mois de septembre de l'année en cours. Par ailleurs, la réunion du conseil de wilaya de jeudi dernier s'est penchée sur les contraintes de fonctionnement et de gestion du CHU de Tizi-Ouzou. Des recommandations ont été émises et des orientations ont été données pour la mise en œuvre de ces dernières (recommandations), en vue de lever tous les obstacles qui empêchent le fonctionnement optimal de cet établissement, dont les différents services enregistrent une grande pression, en raison de son statut d'établissement hospitalier d'envergure régionale. Le manque de médecins spécialistes en radiologie entrave le fonctionnement du service de radiologie, qui peine à répondre à toutes les demandes de prise en charge d'exploration radiologique.