Les services de la Gendarmerie nationale seront «prochainement» dotés dans l'Est du pays d'un laboratoire régional de police judiciaire, a indiqué hier le chef du 5e Commandement régional de ce corps constitué, le général Karim Baiben. Cet important équipement destiné à contribuer au renforcement des moyens de lutte contre les différentes formes de criminalité sera «implanté à Constantine», a précisé le général Baiben au cours d'une conférence de presse organisée au siège du commandement, à Ali-Mendjeli. Relevant de l'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC), le laboratoire, appelé à «accompagner et à aider les enquêtes menées par les unités territoriales», constituera, une fois opérationnel, un support «efficace» dans le domaine de la lutte contre la criminalité, a encore ajouté le même officier supérieur. Durant l'année 2015, les unités territoriales dépendant du 5e commandement régional «ont constaté 154 affaires de meurtre dont la majorité a été résolue dans un délai ne dépassant pas les 3 jours», a révélé le général Baiben, qualifiant ce résultat de "performance à méditer». Evoquant l'importance des moyens logistiques mis en place par le commandement de la Gendarmerie nationale pour lutter efficacement contre la criminalité, il a fait part de «l'impact des deux escadrilles d'hélicoptères mises en place à Tébessa dans la lutte contre la contrebande le long des 486 km de la bande frontalière». Le 5e commandement régional de la Gendarmerie nationale dispose, entre autres, de 11 unités spécialisées, 91 unités de gardes-frontières, 450 brigades territoriales, 10 sections de recherches, 45 sections de sécurité et d'intervention (SSI), 18 brigades de sécurité routière et de 5 sections pour l'autoroute Est-Ouest.