La Juventus et Naples, les deux meilleures équipes d'Italie, s'affrontent ce soir à Turin dans un véritable choc au sommet de la Serie A, dont la 25e journée sera également marquée par une autre belle affiche, entre la Fiorentina (3e) et l'Inter Milan (4e). Juve-Naples, enjeu et spectacle Tous les ingrédients sont réunis: les deux premiers du classement, la meilleure attaque (Naples), la meilleure défense (Juventus), le meilleur buteur (Higuain) et surtout beaucoup d'enjeu. Car même si les intéressés se sont bien gardés cette semaine de faire de ce Juventus-Naples un match décisif pour l'attribution du scudetto, c'est peut-être à un tournant du championnat que l'on assistera samedi à Turin. Naples est devant, avec deux points d'avance, et c'est donc pour les hommes de Sarri qu'une défaite serait le moins pénalisant. Mais voir la Juventus passer en tête et poursuivre son incroyable série de victoires (14 actuellement) pourrait faire très mal au moral. A l'inverse, si Naples s'impose et porte à neuf sa propre série de succès consécutifs, la Juve verrait l'écart se creuser à nouveau et repasser à cinq points. Outre l'enjeu, il y a une vraie curiosité à voir s'affronter ces deux groupes équilibrés, joueurs et talentueux. Et si la Juventus sera handicapée par les absences de Chiellini et, sans doute, Khedira, Naples sera quant à elle au complet. Gonzalo Higuain, 24 buts en 24 matches, et Paulo Dybala, remarquable pour sa première saison turinoise (13 buts et 7 passes décisives), seront les principales attractions offensives. Et Dybala a déjà proposé un accord à son compatriote argentin : «A toi le titre de meilleur buteur, à nous le scudetto». Bataille pour le podium Un peu éclipsée par le duel au sommet de samedi, il y a aussi une très belle affiche, dimanche, avec Fiorentina-Inter Milan. Le troisième accueille le quatrième et l'enjeu est là aussi évident: la troisième place, qualificative pour les barrages de la Ligue des champions. La dynamique est plutôt favorable à la Fiorentina, l'Inter avançant au ralenti depuis le mois de janvier avec une seule victoire lors de ses six derniers matches. Surtout, les Milanais auront sans doute en tête la leçon reçue lors du match aller, quand la Fiorentina était venue s'imposer 4-1 à Giuseppe-Meazza, étalant une qualité de jeu alors impressionnante. La Viola et Nikola Kalinic, auteur ce soir-là d'un triplé, sont depuis un peu rentrés dans le rang, mais la défense milanaise est prévenue.