Découvrez les chaînes qui frôlent 0% d'audience: France 24, la Chaîne Météo... Médiamétrie a dévoilé l'audience des chaînes sur le câble, le satellite et la TV par ADSL, mesurée du 31 août 2015 au 14 février 2016. Dans ce Médiamat'Thématik, on apprend notamment que Disney Channel et TV Breizh ont été les chaînes les plus regardées durant cette période en recueillant une part d'audience nationale de 0,6 %, en léger recul de 0,1 point. Cette étude montre également les chaînes qui ne sont pas - ou peu - visionnées par les téléspectateurs. Celles-ci sont sous les 0,1 % de part d'audience. Parmi elles, on peut citer Non Stop People, Melody, Equidia Life, La chaîne météo, et bien d'autres. L'audience des chaînes thématiques payantes est mesurée deux fois par an par l'institut dans son étude Médiamat'Thématik. Ce dernier porte sur les chaînes reçues par les 75% de foyers qui reçoivent la télé par ADSL (28,4 millions), satellite (15,2 millions) ou câble (5,3 millions), certains foyers disposant de plusieurs offres. Sur ce total, 12 millions ont aussi une offre payante du câble ou de Canalsat. Voici les chaînes que quasiment personne ne regarde Animaux BET Campagnes TV Chasse et Pêche Disney XD Enorme TV Equidia Life France 24 Game One +1 Gong i24 News J-One June La Chaîne Météo Ma Chaîne Sport MCM TOP MCM Extrême Melody Motors TV MTV +1 MTV Hits NOLife Non Stop People Science et Vie TV Télétoon +1 Toute l'Histoire Trek Virgin Radio TV Speck, les lunettes connectées 4K pour le streaming vidéo Allomind, une start-up de San Francisco qui travaille sur la réalité virtuelle, présente les Speck : des lunettes connectées qui se présentent comme un wearable dédié au cinéma. Pourquoi ? Parce qu'elles ont un écran 4K ! Les Speck se veulent l'eyewear le « plus petit, le plus léger, et le plus pratique d'utilisation» au monde. Ces smartglasses ont été pensées pour délivrer du contenu immersif en 4K grâce à un périphérique aisément transportable avec sa petite taille, confortable à l'aide d'un poids réduit et destiné à un large public puisque l'outil sera abordable et adoptera un design plutôt classique. C'est en effet un appareil assez prometteur : jusqu'à maintenant, les plus grands défauts des lunettes et casques de réalité virtuelle ou augmentée ont toujours été leur taille, leur poids et la définition rarement au-delà du 1080p de leur dalle. Mais avec cette innovation, l'utilisateur serait amené dans un univers où il aurait l'impression de faire face à un écran 4K de 100 pouces ! Les usages seraient multiples et paramétrables via une app compagnon sur mobile : mis à part regarder des films et des séries en 2D ou à 360°, on pourrait étudier dans un environnement virtuel similaire à une salle de classe, ou encore caster du contenu de son smartphone en l'agrandissant dans son champ de vision. Seul inconvénient : la batterie ne durerait qu'un peu plus de 3h sur le prototype actuel. Les lunettes ont été développées en collaboration avec l'agence de design visuel Territory Studio, qui a notamment travaillé sur The Avengers: Age of Ultron, The Martian et Ex Machina (rien que ça). Une entreprise de design industriel du nom d'Ammunition a aussi participé au projet, et elle est quant à elle est connue pour ses conceptions hardware avec Beats by Dr. Dre, Polaroid et Square. Si vous êtes intéressés, bonne nouvelle : le produit sera destiné aux particuliers et une campagne de crowdfunding devrait être lancée sur Indiegogo cette année ! La télévision en streaming, c'est tempête dans le petit écran Le streaming, c'est la réception à la demande d'un morceau de musique sur Internet. On s'abonne à un site spécialisé pour un montant forfaitaire (généralement 10 euros par mois) et on a accès, sans limite, à un catalogue de millions de titres, de Jean-Sébastien Bach à Adèle. Désormais aux Etats-Unis, le streaming est plus utilisé que le téléchargement, qui lui-même avait déjà dépassé le CD. Les ventes de téléchargement chutent maintenant de 10 à 15% par an en Amérique, exactement comme celles du CD. L'Amérique préfigure toujours l'évolution des marchés européens. On va connaître la même chose avec la télé. Déjà 48% des foyers américains sont abonnés à un service de télévision en streaming, qui propose à la fois des films, des séries et des émissions. Netflix a maintenant près de 70 millions d'abonnés ; il en a gagné 17 millions sur la seule année 2015. Pour vous donner une idée du phénomène, ce service de vidéo à la demande pèse maintenant pour le tiers du trafic Internet américain en période de pointe. De son côté, YouTube est à 14%. Bouleversement des usages On regarde beaucoup la télévision, mais moins par le biais de la diffusion classique. C'est la télé en direct et la télé payante (type Canal Plus) qui diminue au profit de ces nouveaux services, qui offrent une liberté bien supérieure dans le catalogue et dans le mode de consultation. Les usages sont en train d'être bouleversés. Souvenez-vous de la série Dexter. La saison 1 (c'était en 2006) a été regardée à 69% lors de la diffusion initiale à la télé, à 10% en replay et 21% dans les services de vidéo à la demande. La saison 3 de Homeland (en 2013), c'est exactement l'inverse : un tiers seulement en diffusion initiale à la télé, le reste en replay et à la demande. Le problème, c'est évidemment la publicité, qui fait vivre bon nombre de chaînes de télévision et qu'on ne peut plus insérer entre les programmes comme avant. Les évolutions des usages sont extrêmement rapides chez les jeunes et très lentes chez les seniors. La moitié de la génération des 18-38 ans est abonnée à des services de vidéo à la demande, alors qu'ils ne sont que 13% pour les plus de 65 ans. Les modes de diffusion traditionnels conservent leur public (mais c'est un public qui vieillit), tandis que d'autres médias et d'autres formes de diffusion se développent parallèlement. L'industrie des contenus est le cas d'école de l'économie capitaliste, où destruction et création sont incessantes et simultanées.