Dans un communiqué adressé à notre journal par Mme Benzelikha, chargée de la cellule de communication au niveau de la SDE groupe Sonelgaz, nous avons appris que les responsables de la SD sont décidés à tout prix à recouvrer leurs créances détenues par leurs abonnés. Selon le contenu du communiqué, ces décisions coercitives prises par les responsables du secteur sont motivées par le volume des créances détenues par les abonnés de la SDE dont le montant global dépasserait les 188 milliards de centimes et dont la masse prend une ascendance inquiétante notamment au niveau des communes de Aïn Fakroun, Aïn Kercha et Sigus dans la région ouest du chef-lieu de wilaya, une région qui compte aussi plus de 500 cas de fraude. Convaincus que seules des mesures plus draconiennes pourraient recouvrer et atténuer ces créances, les responsables ont décidé d'appliquer un programme de coupure ou carrément de cessation de fourniture d'énergie électrique et de gaz. Une opération à grande échelle qui touchera, dans un premier temps, les abonnés des trois communes citées qui, à elles seules, présentent une masse de plus de 620 millions de DA pour s'étendre à l'ensemble des communes de la wilaya. Selon le communiqué adressé à notre journal, c'est une armada de plus de cinquante brigades des structures commerciales de la SDE qui sont mobilisées pour cette opération d'envergure qui travaillera sans relâche jusqu'à la fin de l'opération. Moussa Chtatha Les propriétaires des autoécoles montent au créneau Dans une lettre adressée à la direction des transports par les propriétaires des autoécoles et dont notre journal détient une copie, les protestataires demandent la délocalisation de l'actuel circuit des examens aux permis de conduire. Représentés par leur syndicat affilié à la Fédération des propriétaires des autoécoles, ces derniers motivent leur doléance par l'inexistence des commodités de l'actuel circuit qui existe au niveau de l'ancienne zone industrielle désaffectée, un lieu dépourvu d'aires de stationnement, d'abris et autres commodités sanitaires et de mesures de sécurité, notamment pour les femmes qui font le déplacement pour passer leur examen. A noter que les lieux sont encombrés par la présence d'engins gros tonnages, affectant aussi la concentration et la quiétude des candidats par des sons assourdissants. Les auteurs de la lettre adressée aux responsables soulèvent également le problème rencontré par les candidats, notamment de sexe féminin, qui éprouvent d'énormes difficultés pour rejoindre le lieu d'examen et qui passent parfois toute la journée dans des conditions difficiles. Selon des informations en notre possession, les doléances des propriétaires des autoécoles ont été transmises par la Direction des transports au chef de daïra pour une éventuelle étude et transfert du circuit des examens vers un autre lieu plus commode.