Le ministre de la Santé a réaffirmé, lundi soir, l'engagement de l'Algérie contre le poliovirus à l'occasion de l'ouverture de la réunion de la commission régionale de l'Organisation mondiale de la santé pour la certification et l'éradication de la poliomyélite, à Alger, et qui s'étendra jusqu'au 1er juillet. Cette réunion dont les travaux ont commencé hier aura pour finalité l'élaboration d'un premier dossier quant aux efforts fournis par le ministère de la Santé en matière d'éradication de ce virus. Ceci pour que l'Algérie puisse être «certifiée totalement libérée de la poliomyélite en novembre prochain par l'OMS». Selon le ministre de tutelle, Abdelmalek Boudiaf, «le dernier cas de poliomyélite en Algérie remonte à 1996». Et «c'est grâce à la mobilisation des pouvoirs publics ainsi qu'à l'ensemble des intervenants que cela a pu se réaliser», a-t-il rajouté. Tout en précisant que les plans investis dans cette lutte ont été établis selon les recommandations de l'OMS. Et que le budget qui leur a été alloué «provient exclusivement de l'Etat». La disparition de ce virus aujourd'hui s'est faite grâce à «l'immunité vaccinale» qui représente l'arme ultime contre son expansion, et ce depuis les années 1990. En effet, elle est estimée à 90%, a précisé le ministre dans son allocution d'ouverture. Par ailleurs, A. Boudiaf a rappelé que suivant les recommandations de l'OMS, le vaccin trivalent contre la polio a été remplacé par le bivalent pour une protection optimale. Ceci, en soulignant le lancement de l'opération de surveillance environnementale du poliovirus afin de pouvoir faire face à tout cas pouvant venir de l'extérieur.