Dans une p�tition sign�e par 90 chefs de famille parmi les 120 que compte le hameau isol� de Tell et dont une copie nous a �t� remise avant-hier, les habitants interpellent les pouvoirs publics � l'�chelon local et central pour une prise en consid�ration de leurs multiples et indescriptibles probl�mes et qui n'ont que trop dur�. En effet, les int�ress�s de ce douar enclav� et situ� � 20 kilom�tres du chef-lieu de la commune de Sidi Boubekeur 29 km au nord du chef-lieu de la wilaya), s'insurgent principalement sur l'inexistence d'une infrastructure de base, le pont en l'occurrence et qui les obligent estiment-ils � traverser l'oued, souvent en furie, avec toutes les cons�quences f�cheuses qui en d�coulent surtout pour les �coliers. Les p�titionnaires de ce douar sous-d�velopp�, d'une superficie agricole totale de 4500 ha dont 4500 ha sont une superficie agricole utile ne disposent ni d'une �cole, ni d'un dispensaire ou d'une poste. Pis encore, les habitants sont mal �clair�s puisque la force motrice du poste du transformateur est faible. Les requ�rants signalent aussi le mauvais �tat de l'unique piste sur une distance de 17 km et qui est totalement impraticable. Ne disposant ni du r�seau d'AEP et encore moins du r�seau assainissement, les p�titionnaires ont ras-le-bol des va-et-vient pour se d�brouiller la bonbonne de gaz de butane au prix exorbitant de 250 DA . Les p�titionnaires font aussi remarquer que parmi les 2250 citoyens actifs, seulement 450 travaillent et le reste demeure � longueur de journ�e les bras crois�s. "Nos maisons sont totalement v�tustes et les responsables ne nous font que des promesses", nous confie le responsable du douar dont l'activit� agricole reste principalement la c�r�aculture sur une superficie de 4270 ha mais n�cessite toutefois un soutien cons�quent. Cela dit, les p�titionnaires qui s'estiment tr�s pauvres et leurs �conomies totalement d�truites interpellent les pouvoirs publics pour une vie d�cente au lieu de survivre.