Ce jeudi Abdelkader Ouali, ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, a été très strict quant à la préservation des installations de son secteur et des réseaux de distribution. Ainsi, des commissions seront mises sur pied au niveau des wilayas et des daïras afin d'y veiller à tout cela. C'est l'occasion pour le ministre de procéder au lancement officiel de l'exploitation de la station de dessalement de l'eau de mer d'El Mactaâ. Une station d'une grande importance et la première au niveau africain et qui s'ajoute, dira le ministre, aux dix autres stations de dessalement que compte le pays. Inaugurée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en 2014, cette installation est considérée comme l'une des plus grandes au monde, utilisant le procédé de l'osmose inverse. Elle est dotée d'une capacité de production de 500 000 m3 d'eau par jour, quantité destinée non seulement à satisfaire les besoins de la wilaya d'Oran, mais également les wilayas limitrophes, à savoir Mascara, Tiaret, Relizane et Mostaganem. Le ministre a insisté sur la qualité de l'eau que produira la station, «il faut qu'elle soit aux normes requises par l'Organisation mondiale de la santé». D'un coût de 491 millions de dollars, le projet est mené par une société par actions, la «TahliyatMiyah El Mactâa» (TMM spa), dont 47% sont détenus par la société singapourienne qui a construit la station de dessalement, en l'occurrence Hyflux Menaspring Ltd, ainsi que 43% par l'AEC et 10% par l'ADE.La gestion de la station est confiée à une société de gestion Homa (Hyflux Operating Maintenance Algeria). Cette société a conclu un contrat avec TMM Spa et devra gérer la station d'El Mactaâ pour une durée de 25 ans.