Nous avons appris récemment auprès de la cellule de communication de la police de Tipasa, qui a rendu public un communiqué, la mise hors d'état de nuire d'un dealer, le dénommé H. M. 19 ans qui activait au cœur de la ville de Koléa, située à 30 kilomètres de Tipasa et à 40 kilomètres d'Alger. En effet, la cellule de communication de la police de Tipasa, source de cette information, a précisé que ce fut sur information que l'activité de ce dealer a été signalée par des citoyens. Ce dénommé a été signalé comme s'adonnant à la revente de psychotropes au niveau de l'artère principale L. Ben-M'hidi de la ville de Koléa. La police qui a procédé à l'exploitation des informations reçues a procédé à la mise en place d'une souricière inopinée et a lancé des investigations et des recherches au niveau du quartier Ben-M'hidi où activait le dealer, en mettant en place une véritable souricière. Après une surveillance minutieuse, et soutenue, la police à appréhendé le suspect. En se voyant encerclé il a jeté par terre les psychotropes ,constitués par des pastilles de type Rivotril 2 mg et du Lyrica (prégabaline 300 mg). Rappelons, selon les indications médicales reçues que le Rivotril est utilisé dans le traitement de l'épilepsie chez l'adulte et chez l'enfant, mais qu'il a été retiré de la vente depuis le 23 juin 2008. L'autre type de drogue utilisé est le Lyrica, (prégabaline 300 mg) dédié au soulagement de la douleur, les migraines, les douleurs neuropathiques, et au syndrome douloureux régional complexe. Cependant, il a été récemment émis un avertissement d'un risque accru de pensées suicidaires et de comportements chez les patients prenant ce type de médicaments antiépileptiques. Selon certaines indications, ce type de médicament est dédié au traitement de la neuropathie diabétique périphérique et pour la douleur névralgique ; mais ils ont fait l'objet en Europe de notifications d'effets indésirables préoccupants auprès des organismes de pharmacovigilance de différents pays. Plus grave, il a été indiqué que des personnes dépendantes réussissent à avoir accès à des doses très importantes de ces médicaments et que l'arrêt de ces derniers semble parfois accompagné de syndrome de sevrage, à tel point que dans certains cas, une hospitalisation a été jugée nécessaire. Cependant, un usage détourné existe aussi chez les usagers de drogues en raison de l'effet euphorisant proche de celui des amphétamines ; il est recommandé pour cela qu'il faut informer les jeunes des risques, à être attentifs à leurs demandes exagérées. En marge de ces explications communiquées, nous avons appris, en outre, que le délinquant appréhendé a été présenté au procureur de la République près le tribunal de Koléa, qui l'a placé sous mandat de dépôt à la prison de Koléa. Arrestation d'un meurtrier La cellule de communication de la Gendarmerie nationale de Tipasa nous a rendus récemment destinataires d'un communiqué faisant état d'un crime prémédité qui a eu lieu dans la région de Koléa. Selon ce communiqué, ce fut à la suite d'un appel téléphonique signalant une personne décédée transportée au niveau de l'hôpital de Koléa, que la gendarmerie a lancé les investigations. Le corps sans vie a été retrouvé par des compagnons de la victime qui étaient occupés à rechercher de l'essence à la station Naftal au niveau de la RN67, à proximité de la ville de Berbessa, près de Koléa. L'enquête a révélé que la victime a été poignardée au niveau du cou. Selon les résultats de l'investigation et les témoignages de la famille de la victime, un ratissage a révélé que l'assassin et suspect a pu être reconnu et c'est suite à un mandat de perquisition qu'une arme blanche a été trouvée dans le domicile du suspect qui, dans un premier temps, a nié les accusations qui lui ont été reprochées. Cependant, sur la base des preuves matérielles présentées au suspect, ce dernier s'est effondré en pleurs, en avouant avoir eu un différend avec la victime depuis un certain temps. Le suspect, le dénommé B. A. H., né en 1990 et demeurant dans l'agglomération de Berbessa, sise à six kilomètres de Koléa, a été présenté au procureur de la République qui l'a placé sous mandat de dépôt sous le motif de crime prémédité.