Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a confirmé hier l'exclusion des sportifs russes des Jeux paralympiques de Rio (7-18 septembre), suite au scandale de dopage d'«Etat» dans leur pays. «Le TAS a rejeté l'appel déposé par le Comité paralympique russe contre la décision rendue le 7 août par le Comité international paralympique (IPC)», a annoncé le TAS dans un communiqué. «Par conséquent, la décision de l'IPC est confirmée», a ajouté le TAS, basé à Lausanne (Suisse). L'IPC avait annoncé le 7 août avoir suspendu le Comité paralympique russe à la suite du scandale de dopage d'«Etat» mis au jour ces derniers mois. «Notre décision a été basée sur le fait de savoir si la Russie pouvait respecter ses obligations vis-à-vis du Code mondial antidopage. Et la Russie ne remplit pas les critères», avait alors expliqué le président de l'IPC, Philip Craven. Il avait pointé l'existence d'échantillons suspects concernant 44 sportifs paralympiques russes pour les JO de Sotchi en 2014. Le ministre russe des Sports Vitali Moutko avait alors dénoncé cette suspension qu'il avait qualifiée d'«inhumaine». «C'est très lourd à porter, mais nous le devions, pour le bien du mouvement paralympique (...) Il ne s'agit pas de sportifs qui se jouent d'un système, mais d'un système d'Etat qui triche avec les sportifs», avait fait valoir Philip Craven. En prenant cette décision radicale, l'IPC s'était montré plus strict que le Comité olympique international (CIO) et avait franchi le pas que ce dernier s'était refusé à franchir pour les Jeux olympiques de Rio, qui se sont achevés dimanche.