Alors que l'on s'attendait à une saison pleine d'ambitions pour le RC Relizane, auteur d'une mauvaise entame de championnat, des luttes de clans sont en train de tout remettre en cause avec la démission du président de la SSPA/RCR, en l'occurrence, Bouhenni Hakim, avons-nous appris. Il faut l'avouer, la maison du Rapid de Relizane est en train de vivre une situation difficile. Beaucoup d'interrogations se posent quant à l'issue de ce conflit entre diverses parties. Cette situation a influé négativement sur le moral du groupe et, par conséquent le rendement de l'équipe s'est fait cruellement ressentir, en témoignent les derniers résultats enregistrés par les protégés du coach tunisien Mouaz Bouakaz. Pour résumer le tout, s'il n'y a pas une prise de conscience, la crise risque de prendre des proportions alarmantes. Les deux défaites consécutives concédées l'une à domicile et la seconde en déplacement face à l'USMA fut la goutte qui a fait déborder le vase. Les supporters derrière sa démission Pour rappel, les membres du comité de sauvegarde du RCR avaient organisé un sit-in dimanche matin devant le siège du Rapid de Relizane pour exiger le départ de Bouhenni et de son équipe dirigeante. Environ 100 personnes y ont participé. Les organisateurs de ce sit-in avaient remercié les supporters qui sont venus les soutenir. Ces derniers ont d'ailleurs demandé aux anciens joueurs du club d'organiser une autre marche lors des prochaines journées tout en leur affirmant qu'ils répondront présents pour réclamer le départ de la direction actuelle du Rapid de Relizane. Le comité de sauvegarde du Rapid a déjà organisé deux marches qui ont drainé des milliers de fans lors des précédents mois.
