L'entraîneur Foued Bouali, démis de ses fonctions à la tête de la barre technique du CR Belouizdad, refuse de résilier son contrat avant que ses conditions ne soient satisfaites, mettant dans l'embarras la direction du club qui s'apprête à engager le Français Alain Michel à sa place. Bouali, qui a dirigé les Rouge et Blanc pendant deux matchs seulement, exige de rencontrer le président du club, Rédha Malek, en personne pour régler avec lui les affaires pendantes, refusant de le faire avec ses émissaires comme proposé par le responsable belouizdadi, a-t-on appris hier auprès de la formation de Ligue 1 algérienne de football. Cette situation, si elle perdure, empêcherait la direction du Chabab d'officialiser le retour au bercail d'Alain Michel. La Ligue de football professionnel (LFP) ne délivrera pas de licence au technicien français avant la résiliation par Bouali de son contrat avec le CRB. Le désormais ex-coach des gars de Laâqiba, arrivé cet été au club, avait été prié de résilier son contrat après la défaite de son équipe sur le terrain de l'ES Sétif (2-1), pour le compte de la deuxième journée du championnat. Il s'était contenté d'un nul à domicile (1-1) contre le MC Oran à l'occasion de la première journée. Ces deux contre-performances ont précipité son limogeage, et ouvert la voie au retour d'Alain Michel qui avait quitté le club en fin de saison passée, après avoir échoué à atteindre l'objectif assigné qui était de décrocher une place qualificative à une compétition continentale. La valse des entraîneurs a repris de plus belle en Ligue 1, cette fois-ci plus tôt que prévu. Adel Amrouche a été contraint de quitter l'USM Alger, championne d'Algérie en titre, avant trois jours du coup d'envoi du championnat, alors que le Français, Sebastian De Sabre vient d'être démis de ses fonctions à la JS Saoura, le vice-champion d'Algérie. Un record en la matière avait été battu la saison passée avec une série de limogeage des entraîneurs ayant touché pratiquement une trentaine de coaches.