Le match retard de la 8e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis entre le MO Béjaïa et le MC Alger aura lieu le lundi 5 décembre à 16h au stade de l'Unité maghrébine de Béjaïa, a indiqué la Ligue de football professionnel (LFP). Cette rencontre avait été reportée pour permettre au MOB de se préparer pour la finale de la Coupe de la Confédération contre le TP Mazembe (RD Congo) perdue (1-1, 4-1). Le MC Alger partage actuellement la tête du championnat de Ligue 1 avec l'USM Alger et le MC Oran avec 20 points, mais les Vert et Rouge comptent un match en moins. A l'issue de la 11e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, le MOB occupe la 16e et dernière place avec 6 points et quatre matchs en moins. La Ligue de football professionnel (LFP) a fixé également les dates des trois autres rencontres retard du MOB. Le match contre l'O Médéa de la 5e journée se déroulera le lundi 21 novembre à 15h au stade Imam-Lyès de Médéa. La rencontre de la 9e journée des Béjaouis contre l'USM El Harrach aura lieu le lundi 12 décembre à 15h au stade du 1er-Novembre (Alger). Enfin, le match MOB-CA Batna de la 10e journée est prévu le lundi 19 décembre à 16h au stade de l'Unité maghrébine. 9 matchs en 5 semaines, les Crabes en danger Le MO Béjaïa, finaliste malheureux de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), s'apprête à entamer un «marathon» de rencontres qui seront décisives pour son avenir en Ligue 1 algérienne où il occupe la 16e et dernière place au classement. En tout, les Crabes auront à jouer 9 matchs en cinq semaines, parmi lesquels quatre entrant dans le cadre de la mise à jour du championnat, selon le programme publié lundi par la Ligue de football professionnel. La «grande marche» débutera le samedi 18 novembre avec la réception du MC Oran pour le compte de la 12e journée du championnat et se poursuivra jusqu'au 24 décembre, avec pratiquement une rencontre chaque trois jours, tout en tenant compte du rendez-vous qui attend l'équipe le 25 ou 26 novembre face au NA Hussein-Dey pour le compte des 32es de finale de la Coupe d'Algérie. Cet enchaînement de matchs risque de jouer un mauvais tour aux «Crabes» qui font face à une crise multidimensionnelle ayant pris une tournure inquiétante dès la fin de l'aventure africaine du club. En effet, quelques jours après le retour de la délégation béjaouie de son déplacement en RD Congo, l'assemblée générale des actionnaires a tenu une session extraordinaire au cours de laquelle le président Zahir Attia a été destitué. Une décision que le concerné n'a pas reconnue, non sans recourir à la justice dans l'espoir d'être rétabli dans ses droits, a-t-il dit. Dans la foulée, les actionnaires du MOB ont désigné Farid Hassissen au poste de président de la Société sportive par actions du club, tout en intégrant tous les actionnaires, excepté Attia, dans le Conseil d'administration. Un changement duquel les joueurs attendent du concret, à savoir la régularisation de leur situation financière, plusieurs d'entre eux n'ayant pas perçu leurs salaires depuis plusieurs mois. Cela se passe au moment où l'ambiguïté persiste au sujet du staff technique. L'entraîneur Nasser Sendjak et son adjoint Lakhdar Adjali, arrivés en juin dernier, ne sont pas sûrs de poursuivre l'aventure. Toutes ces données font que les Crabes sont exposés à un avenir incertain. Dans les milieux du club, l'on craint même de connaître le sort du MC El-Eulma qui avait réussi l'exploit de se qualifier à la phase de poules de la Ligue des champions en 2015, avant d'en payer les frais en perdant sa place parmi l'élite algérienne. Attia aujourd'hui devant la CD/LFP Le président du MO Béjaïa, Zahir Attia, destitué, est convoqué pour audition pour aujourd'hui, mercredi 16 novembre, suite «à un comportement contraire aux règles de l'éthique et à l'obligation de réserve lors de la rencontre retour TP Mazembe-MOB de phase de poule de la Coupe CAF)». Pour rappel, en septembre dernier, le TP Mazembe a porté plainte auprès de la Confédération africaine de football (CAF) à l'encontre du président du MO Béjaïa, Zahir Attia pour ne pas avoir remboursé le président du TPM qui l'a aidé à quitter la prison à Lubumbashi en juillet dernier. Selon le récit du TP Mazembe, l'affaire remonte au mois de juillet dernier lors de la rencontre TPM-MOB comptant pour la 4e journée des poules de la Coupe de la CAF. La direction de l'hôtel à Lubumbashi, n'ayant pas été réglée par le club algérien, avait porté plainte contre le président du MOB et de son secrétaire avant leur garde à vue. Le président Katumbi avait ensuite mandaté le directeur sportif Frédéric Kitengie pour aller au parquet signer une décharge garantissant le paiement des 23 000 USD de la facture de l'hôtel. Un mois plus tard, le club de TPM, qui avait affirmé n'avoir rien reçu du président du MOB, porte l'affaire devant la Confédération africaine de football (CAF).