L'huile d'olive est la moins calorique des huiles ? Faux ! Toutes les huiles apportent le même nombre de calories, pour la simple raison qu'elles sont constituées à 100% de lipides ; or, 1 gramme de lipides apporte, quel que soit l'aliment, 9 calories. L'huile d'olive n'est donc pas moins calorique que les autres, mais sa composition est meilleure pour la santé. Elle contient en effet des «bonnes graisses», à savoir des acides gras mono-insaturés, ainsi que l'un des deux acides gras essentiels, l'acide linoléique (de la famille des omégas). L'huile d'olive contribue à diminuer le cholestérol total et le mauvais cholestérol : le régime méditerranéen, dont l'huile d'olive est le pivot central, prévient ainsi la récidive des infarctus. En outre, les polyphénols qu'elle contient auraient une action anti-inflammatoire. LE CAFE Son effet sur la tension et la respiration La caféine agit sur la contraction des muscles : alors que les vaisseaux sanguins ont tendance à se contracter, entraînant une hypertension artérielle, les muscles des poumons se dilatent. Le café favorise donc la respiration. Cette dernière propriété de la caféine, en plus de l'effet stimulant, confère à la caféine une classification de «dopant» chez les sportifs. Pendant la grossesse, la caféine étant une molécule de petite taille, il a été prouvé qu'elle traverse la barrière placentaire et s'accumule dans l'organisme du fœtus. Chez ce dernier, la demi-vie de la caféine est de 150 heures ! Si vous êtes enceinte et que vous buvez du café très fréquemment, la caféine va donc s'accumuler chez le fœtus. Ce dernier va subir un retard de développement (prématurité, poids réduit à la naissance). Petit-déjeuner Prendre un petit-déjeuner influence les processus impliqués dans la formation et la récupération des mémoires (on en a cinq) comme dans la gestion de la complexité ou des défis posés par l'information. D'après les recherches qui ont été menées sur les jeunes, les scientifiques ont été à même de révéler que sauter le premier repas de la journée handicapait les jeunes. Cela les conduisait à commettre davantage d'erreurs aux tests consistant à résoudre un problème que ceux d'entre eux qui avaient pris le temps de déjeuner. Les jeunes adultes qui avaient omis le petit-déjeuner ont également réalisé de moindres performances dans la réussite aux tests scolastiques (c. à d. examens littéraires) que ceux qui avaient pris quelque chose avant de se soumettre aux mêmes tests. LA VARICELLE Peu de symptômes caractéristiques avant les boutons Les premiers symptômes ne sont pas toujours caractéristiques. Une fièvre peu élevée précède généralement les premiers signes visibles. Un écoulement nasal et une fatigue persistante constituent également des signes annonciateurs. Mais ce n'est pas la première fois que votre enfant a un rhume, et il n'est jamais facile de distinguer un «nez qui coule» d'un «nez qui coule»... Des maux de tête et/ou des maux de gorge, des douleurs articulaires et musculaires ainsi qu'une perte d'appétit accompagnent parfois ces manifestations. Mais là encore, lorsque l'enfant est trop petit pour parler, il est peu aisé de reconnaître ces symptômes. Si votre charmant bambin est gardé en collectivité, il sera très certainement exposé aux nombreux virus qui y circulent à vitesse grand V. Jusqu'ici, rien ne permet donc de différencier cette suspicion de varicelle des précédentes infections. Il est grognon mais il n'a pas encore de boutons... Consultez votre médecin ! Lui seul pourra confirmer le diagnostic et prescrire les médicaments adaptés. S'il n'y pas de moyen de traiter la varicelle à proprement parler, on dispose néanmoins de traitements symptomatiques. Votre médecin évaluera également les risques de complications en fonction des antécédents de santé de votre enfant. La varicelle n'est pas toujours une maladie anodine. Si la survenue de complications est rare, il ne faut en aucun cas la négliger.