Les services des douanes du port de Annaba ont pu, grâce à la vigilance de l'inspecteur de service et de l'agent l'accompagnant, découvrir des effets vestimentaires (joggings pour enfants) portant la mention «made in Israël» et des inscriptions en hébreu, importés de Chine. Au total, il y avait quelque 5 815 joggings pour enfants. Les étiquettes d'une grande quantité de ces marchandises ont été coupées sciemment en vue de permettre leur introduction frauduleuse sur le territoire national. Les mêmes services ont pu également saisir 250 pots d'échappement portant la mention «Ghardaïa-Algérie», alors qu'ils ont été importés de Chine, dans l'intention de concurrencer illégalement un produit algérien réputé pour sa bonne qualité sur le marché national et même sur ceux de certains pays étrangers. Le même procédé de falsification a été utilisé dans le but d'écouler dans le pays une importante quantité de chargeurs (34 800) et écouteurs (1 480) pour téléphone portable, portant la marque de l'industrie électronique nationale «Condor». Toute cette marchandise a fait également l'objet de saisie. Les dossiers des opérations relatifs à ces saisies seront remis aux services de la justice pour les poursuites et les enquêtes nécessaires, précise Réda Mehafdi, chef de l'inspection divisionnaire des douanes de Annaba. Par ailleurs, une infraction de change, relative à un transfert illicite de capitaux, a été constatée, pour une amende de 23 509 093,30 dinars. D'autre part, l'inspection divisionnaire a réalisé une vente aux enchères publiques au niveau du siège de la brigade de Guelma, à laquelle ont participé les recettes des douanes de l'inspection (recette principale, recette du contentieux et la recette de l'aéroport Rabah-Bitat). Le produit total de cette vente a été de l'ordre de 97 329 900,00 dinars. Par ces opérations de saisie et de mise en échec d'une tentative de transfert illégal de capitaux, les douanes de Annaba poursuivent leurs actions de lutte contre la fraude, la protection de l'économie nationale et de la production nationale, le recouvrement des droits et taxes et des créances, et la prise en charge des marchandises saisies à travers les ventes aux enchères publiques, souligne la même source.