La Casnos (caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés) ne souffre pas de la crise. La caisse qui a payé la totalité de ses dettes apurées de la Cnas au cours de cette année a généré une recette de 38 milliards de dinars au cours du premier trimestre de 2017. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La bonne aisance financière de la Casnos s'explique, selon son directeur général, par les différentes mesures de facilitations accordées au profit des travailleurs non-salariés pour pouvoir s'affilier à la caisse. Parmi ces mesures, a rappelé Acheuk Youcef Chawki qui s'exprimait hier sur les ondes de la radio nationale chaîne 3, c'est le fait de pouvoir bénéficier de 50% de réduction de pénalité de retard et jusqu'à 100 pour certains cas. Les nouveaux assurés, dit-il, pourront immédiatement bénéficier d'un accès aux soins. D'ailleurs, concernant les arrêts de maladies ou de maternité qui ne sont pas encore remboursables, l'intervenant a expliqué que la caisse des non-salariés est en train de réfléchir à de nouvelles mesures qui permettraient une compensation financière. «Nous sommes en train de réfléchir pour pouvoir déterminer quelles sont les fonctions qui nécessitent la présence physique de la personne pour trouver les sources de revenus compensatoires notamment pour les métiers à risque et les accidents de travail», a indiqué l'invité de la rédaction. Le DG de la Casnos s'attend à ce que les recettes de la caisse soient encore plus importantes d'ici la fin de l'année. Puisque les délais de paiement des cotisations sont prolongés jusqu'au mois de juin et pour les agriculteurs, jusqu'au mois de septembre. «Nous nous attendons à un mois de mai et juin très porteurs», prévoit l'invité de la radio. Pourtant, sur un potentiel de 3 millions, la Casnos ne compte que 1, 3 million d'affiliés. Mais le premier responsable de la Casnos est optimiste quant à augmenter le nombre de ses assurés. Selon lui, le nombre des agriculteurs assurés qui était de 3% il y a quelques années, a atteint actuellement les 19%. Ce chiffre est encore timide, reconnaît-il, vu le nombre des agriculteurs qui dépasse le un million. Mais cette culture, dit-il, est en train de s'installer graduellement chez cette catégorie qui est de plus en plus jeune. Selon Chawki Acheuk, la caisse est passée à la phase d'interpellation des contrevenants pour régulariser leur situation. D'ailleurs, dit-il, la Casnos a renforcé le nombre de ses contrôleurs qui traquent les contrevenants qui risquent de se retrouver avec des comptes saisis ou bloqués.