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Ligue des champions d'Afrique (phase de poules, groupe B, 4e journée) : ce soir (23h) au stade du 5-Juillet, USM Alger-Zamalek SC (Egypte)
Petite finale, grandes conséquences !
Accrochés in-extremis alors qu'ils étaient proches d'un exploit à Borg Al-Arab Stadium d'Alexandrie, les Usmistes ont l'occasion, ce soir, de prendre les trois points face au Zamalek et reprendre le leadership du groupe B d'une phase de poules de la LDC qui entame un virage décisif à l'occasion de la 4e journée. Co-dauphine avec les Libyens du Ahli Tripoli, lesquels reçoivent aujourd'hui à Sfax (22h) les Zimbabwéens de Caps United, l'USMA dispute sa première finale dans ce mini-championnat qui prendra fin le 7 juillet prochain. Et le «finaliste» que les Rouge et Noir vont affronter en cette veille du 27e jour du Ramadhan n'est autre que le prestigieux Zamalek SC d'Egypte, adversaire que les camarades de Zemmamouche sont allés titiller à Alexandrie, deux semaines plus tôt (1-1). Ce soir-là, les poulains de Paul Put avaient les clés, toutes les clés, pour faire sauter le verrou psychologique que les clubs algériens trouvent sur leur chemin quand il s'agit de «guerroyer» avec les sportifs de «Misr Oum Eddounia». Le match parfait altéré par une dernière touche (louche) malheureuse d'un gardien en état de grâce qui se loupe au moment où l'on s'y attendait le moins. Les fans de l'équipe de Soustara ont certes pardonné à Zemma et ses compères de la défense, eux qui avaient mal digéré la défaite de Harare dix jours auparavant, vont devoir assister à un remake, à Alger cette fois, du derby arabe USMA-Zamalek. Un duel où le perdant aura beaucoup à... perdre. C'est le genre de match aux conséquences inconsidérées. Les Algérois qui se sont contentés du peu localement, une seconde place partagée avec le voisin du Mouloudia en championnat qui n'assure qu'une participation à la 15e édition de la coupe de la CAF, voudraient se «venger» sur le sort. En passant l'écueil du Zamalek et tous ceux qui se dresseront sur leur chemin vers la grande finale d'octobre-novembre prochains. Une conquête que les frères Haddad ne veulent en aucun cas gâcher, eux qui avaient cru en 2015 que l'USMA allait enfin toucher le graal finalement «zappé» par les Corbeaux de Moise Katumbi. Les trois points sinon rien Avec une nouvelle équipe, Aoudia, Benayada, Ferhat, Nadji, El-Orfi, Boudbouda, Mazari, Seguer et beaucoup d'autres vedettes ayant quitté le navire unioniste au même titre que le coach Miloud Hamdi, l'USMA, laquelle enregistre l'arrivée de l'ex-bombardier de Yemma Gouraya Okacha Hamzaoui qui a transité par Madeire, a, depuis l'enrôlement du belge Paul Put fière allure même si les résultats ne suivent pas à tous les coups. Cette inconstance s'est terriblement vérifiée à l'occasion d'affrontements dits «mineurs» à l'exemple de ce bide produit à Harare contre une équipe zimbabwéenne corrigée chez elle (2-4) par les Libyens du Ahli, eux-mêmes soumis à la correctionnelle devant les gars de Soustara lors de l'ouverture de cette phase de poules (3-0 à Alger). Si bien que, ce soir, les Usmistes ont droit à tout sauf à l'erreur. Pour les camarades de Beldjillali, le maestro de l'équipe qui aura à se passer de ses relais du milieu Koudri et Benguit (suspendus), seule la victoire sera belle. Peu importe la manière même s'il est difficile de s'attendre à une production quelconque d'un ensemble usmiste constellé d'étoiles à la complémentarité avérée. C'est vrai que l'absence des deux poumons de l'équipe risque de fragiliser la «mécanique» des Rouge et Noir, mais le come-back d'un pétillant Benkhemassa devrait assurer cette «transition» souvent bienfaisante vers une ligne d'attaque qui, en championnat national, a craché le feu (50 buts) d'une formation algéroise dont le meilleur buteur, Rabie Meftah, est un défenseur mais qui peut compter également sur l'efficacité de ses deux jeunes attaquants Meziane et Derfalou (8 buts chacun).