L'Union nationale des arts plastiques – Unac – de Tipasa, sous la férule de M. A. Bakhti, son responsable et artiste peintre, vient de lancer récemment en collaboration avec le comité des fêtes de la ville de Cherchell la 17e édition du salon des arts plastiques. A l'occasion de l'ouverture de cette 17e édition, le public a découvert des artistes peintre de Aïn Defla, Blida, Alger et Tipasa. En effet, lors de cette édition qui active, comme à l'accoutumée, sous la houlette de l'expert en arts plastiques, l'omniprésent Zinou Kebilene, qui a, à son actif, l'organisation de plusieurs galeries picturales, aux niveaux local et national, le public a découvert l'artiste peintre Smara Mohammed, un spécialiste local de l'art calligraphique de la civilisation pré-islamique, qui vient de Aïn Defla, en compagnie de Mohammed Mhamed, un peintre moderniste adepte de Issiakhem, lui aussi de Aïn Defla. Au niveau de cette galerie d'art de Cherchell, dirigée par l'expert en communication picturale, un membre de l'Unat, en l'occurrence le jeune Kébilene Ahcene, qui veille jusqu'à une heure tardive pour se mettre au service des noctambules cherchellois, lors de ces soirées estivales, où des familles cherchelloises déambulent dans les rues de Cherchell, bravant l'assaut des moustiques et quelquefois la curiosité de jeunes néophytes qui viennent des agglomérations rurales, bâtis d'habitats précaires, héritage et vestige de l'exode rural. Dans ce cadre féerique, ce fut l'artiste peintre Aïcha Djebbar, qui s'est distinguée avec la technique numérique, où ses œuvres, réalisées à base des techniques de l'abstrait et du figuratif, sont d'abord éditées sur micro, puis imprimées avec des dessins sur toile, ce qui lui permet avec cette nouvelle technique de forcer le regard critique d'un œil alerte et, partant, forcer le respect et l'admiration, notamment avec ses cinq tableaux exposés dans la galerie de la bibliothèque de Cherchell. Toujours d'Alger, il y a la jeune Imène Karima qui expliqua au public présent venu admirer ses œuvres, notamment ses peintures sur soie et ses gravures en aquarelle, aux couleurs chatoyantes et écarlates, l'avènement d'un nouveau style, «le style animalier», avec des toiles à l'huile, une autre merveille d'inspiration impressionniste d'une auteure algérienne. De Blida, venait le jeune Tahar Abdellaoui, un enseignant spécialisé dans l'impressionnisme paysager, notamment les paysages de Chréa et de la Mitidja. Autant d'œuvres exposées par des artistes peintres, que l'Unac et le comité des fêtes de Cherchell ont invité durant cette 17e édition allant du 10 au 30 juillet 2017. Mais ce fut autour de ce panel d'artistes présents à cet événement que nous avons eu le plaisir d'admirer l'exposition des œuvres de A. Bakhti, un peintre du surréalisme, un peintre philosophe, sachant mettre en évidence les secrets de l'ésotérisme, du subconscient collectif, de l'impact du soufisme, des rêves et des fantasmes, où furent présentés plusieurs tableaux d'un haut niveau artistique, qui dénotent de l'expertise de cet artiste peintre, où le public a pu admirer une impressionnante galerie d'œuvres, exposée par cet artiste peintre. En marge de ces expositions et au menu de ce cycle de manifestations picturales, cet artiste peintre, à tendance surréaliste, a exposé plusieurs dizaines de toiles, dont plusieurs, réalisées à l'encre de chine, où il excelle. Nous avons remarqué en outre dans cette exposition des œuvres portant sur des visages de femmes. Il convient de citer les tableaux de La baigneuse, de L'exorcisme, de La main et l'œuf et de La jarre, de purs produits artistiques de M. Bakhti qui ne sont plus à présenter, pour preuve l'impressionnante l'affluence du public attiré par ces œuvres. D'autres toiles intitulées «Portraits de jeunes filles», «Solitude» ; «Marasme» ; «Poupée méchante» étaient dans le hall. Il s'agit d'œuvres plus ou moins ésotériques traitant du subconscient de l'être humain et retraçant une forme de défoulement de l'artiste qui relate crûment ses ressentiments, sans artifices. La misère humaine et la déliquescence de l'état d'âme sont mises en avant, sans pudeur. Précisons par ailleurs que cet événement pictural a charmé, en ce mois de juillet, les citadins, estivants, visiteurs et simples curieux, ainsi que des artistes peintres de niveaux local et national ayant visité et admiré cette 17e édition. La vue de ces toiles exposées trouble très souvent le regard ébahi, voire hagard des néophytes, mais cela permet au public de découvrir des œuvres d'un haut niveau, réalisées par un artiste peintre doué pour la peinture surréaliste algérienne, mais aussi d'un spécialiste, entre autres de toiles à la peinture à l'huile et à l'encre de chine ,s'imposant avec une collection de plus de 20 tableaux lors cette édition.