La cr�ation de deux offices communaux a sanctionn� les travaux de la derni�re session ordinaire de l'APC qui s'est tenue la semaine pass�e. L'Office communal de restauration et d'am�nagement des vieux quartiers de Skikda est d�fini par le statut d'Epic qui est r�gi par les articles 132, 136 et 137 de la loi n�90/08 dat� du 07.04.1990. L'entreprise communale de l'animation culturelle et touristique d�finie par le statut des EPA est r�gie par le d�cret 83/200 dat� du 19.03.1983 fixant les conditions de cr�ation, d'organisation et de gestion des entreprises locales. Deux nouvelles entit�s qui bien que jouissant de l'autonomie financi�re et dot�es d'un conseil d'administration pour chacune d'elle, seront plac�es sous la tutelle de l'Assembl�e populaire communale. Elles devront permettre la concr�tisation des objectifs que se sont assign�s les vice-pr�sidents dans leurs domaines respectifs. Deux nouveaux projets, dont leur mise en place ont "co�t�" � l'APC la tenue de deux sessions en l'espace de quinze jours. Des r�ticences de la part de quelques �lus furent une entrave provisoire � leur adoption. Le vice-pr�sident du personnel et des finances a �mis des r�serves quant � l'opportunit� de leur cr�ation et les chamboulements pouvant survenir sur l'organigramme du personnel et incidemment sur le budget communal. Le financier n'a cess� de signaler les facteurs pr�judiciables pouvant d�couler de ce choix. Concernant l'office de restauration et d'am�nagement des vieux quartiers de Skikda, des divergences ont surgi quant � son fonctionnement et ses v�ritables missions. Le vice-pr�sident de l'urbanisme, rejoignant son confr�re des finances, a relev� que "la restauration d'un �difice reviendrait plus cher qu'une construction nouvelle". Un �lu a, quant � lui, argument� son intervention par des questionnements relatifs au fonctionnement de ces deux offices "bureau d'�tudes ou entreprise de r�alisation ?", et soulign� que d'autres wilayas (Annaba, Biskra et Batna) ont concr�tis�, dans le pass�, ces id�es, "on ne fait que copier. On n'a rien innov�. Et si �a continue on aura un office social, un office sportif … �a s'apparenterait � des injonctions venues d'en haut". Le pr�sident d'APC a d�fendu bec et ongle ce projet, du fait de l'urgence d'�laborer une approche anticipative afin de r�duire les d�g�ts pouvant survenir du risque d'effondrement des vieilles b�tisses de Skikda. On en recense actuellement 108 immeubles mena�ant ruine avec leurs lots de toilettes collectives, de prolif�ration exponentielle des rats et de signalement de maladies respiratoires et �pid�miologiques. Cinq cents familles y vivent dans une promiscuit� �hont�e. La "plaidoirie" s'est articul�e autour de "je n'entends dans la salle que des "non". J'aimerais entendre des "oui" accompagn�s par des propositions constructives. Car on a rien � perdre. Au cas o� le projet tombe � l'eau, on dissout cet office. Et c'est tout". Le deuxi�me office surnomm� l'entreprise communale de l'animation culturelle et touristique, dont les d�tails furent pr�sent�s par le vice-pr�sident charg� de la culture et des affaires sociales, a fait r�agir d'embl�e un �lu : "Pourquoi un office pour le sport", sur ce, on lui r�pondra "on y a d�j� pens� ce n'est qu'une question de temps". De ce fait, l'office communal du sport devra figurer dans l'ordre du jour de la prochaine session. D'autres �lus craignent un "remake" de l'OCCT (L'office communal de la culture et du tourisme) dissout le 16 octobre avec, � la cl� un licenciement de pr�s de deux cents employ�s des biblioth�ques et des centres culturels de la ville. Pour rappel, �galement neuf personnes entre directeurs et comptables faisant partie du personnel de l'OCCT furent traduites en justice. Au terme des auditions, elles b�n�ficieront d'un non-lieu. Quelques-unes furent mises sous contr�le judiciaire. Y manquait � l'interpellation : le principal ordonnateur, le pr�sident d'APC, RND, qui est devenu s�nateur � l'issue des �lections l�gislatives de 1999 juste avant l'�clatement de cette affaire de triste m�moire. Des �lus ont qualifi� cette ancienne affaire, au cours de cette session, de "pire qu'une mauvaise gestion. C'est du vol caract�ris�. Si c'est � refaire, on n'en veut pas". Le vice-pr�sident de la culture a justifi� ce choix par la n�cessit� de doter son secteur d'entit�s autonomes pouvant l'extirper de sa l�thargie. Le budget qui leur sera allou� ainsi que le personne y travaillant, seront d�battus, apr�s l'aval du wali, au cours de la tenue des r�unions de leurs conseils d'administrations regroupant des �lus et toutes directions concern�es.