66 � 68% des couples en Alg�rie utilisent des contraceptifs notamment f�minins. C'est ce qu'a d�clar� le Pr. Bouzekrini M'hamed, pr�sident de la Soci�t� alg�rienne de fertilit� et de contraception (SAFEC) et pr�sident de la F�d�ration maghr�bine de fertilit� en Alg�rie. Intervenant, jeudi dernier, � l'h�tel El-Aurassi, lors des 12�mes journ�es de la Soci�t� alg�rienne de fertilit� et de contraception et le 10�me congr�s maghr�bin de fertilit� et de contraception, organis�s conjointement par la SAFEC et le laboratoire pharmaceutique hollandais Organon, le Pr. Bouzekrini a expliqu� que l'utilisation des contraceptifs par les couples n'est plus un tabou. Il pr�cisera, � ce sujet: "L'utilisation des contraceptifs en Alg�rie est r�pandue car ils sont gratuits dans les dispensaires, d'une part, et d'autre part, certaines pilules contraceptives sont remboursables." Concernant la tenue de cette manifestation, le pr�sident de la SAFEC a d�clar� : "Ces journ�es scientifiques r�pondent � un souci d'information scientifique actualis�e et de formation continue de sages-femmes, des omnipraticiens et gyn�cologues obst�triciens." Et d'ajouter : "Les contraceptifs, ces derni�res ann�es, ont connu de grands progr�s qu'il faut divulguer." Les derniers contraceptifs d�velopp�s dans le monde sont disponibles en Alg�rie. Ils sont propos�s par diff�rents laboratoires pr�sents en Alg�rie. C'est le cas pour Organon qui est en Alg�rie leader en gyn�cologie. Ce laboratoire pharmaceutique c�l�bre cette ann�e son 25�me anniversaire de pr�sence dans notre pays. Parmi les contraceptifs qu'il a mis sur le march� et le plus utilis� : Mercilon 20Y. Son utilisation a comme impact une faible incidence d'effets androg�niques, une efficacit� contraceptive et un bon contr�le du cycle. Ce laboratoire se penche, aussi, sur les contraceptifs masculins qui sont en plein d�veloppement. Outre la contraception, d'autres sujets ont �t� abord�s lors de ces journ�es scientifiques. Il est � citer, entre autres, les infections g�nitales basses, l'infertilit� du couple, les malformations cong�nitales et la procr�ation m�dicalement assist�e. Pour ce dernier point, le Pr. Bouzekrini M'hamed a d�clar� : "Une unit� de la procr�ation m�dicalement assist�e (PMA) qui est le premier centre public national d�marrera en fin d'ann�e." Concernant les malformations fœtales, le pr�sident de la SAFEC dira : "Une premi�re unit� de d�pistage fœtale est entr�e en activit� depuis une ann�e. Ainsi, le d�pistage disponible au sein de cette unit�, la grossesse peut �tre interrompue volontairement si la malformation est irr�m�diable.