La brucellose est une zoonose majeure qui peut se d�clarer chez des sujets humains, d'un jour � l'autre suite � la consommation de lait contamin� par des b�tes malades. Des pr�l�vements effectu�s au niveau de 15 cr�meries par la brigade mixte du bureau d'hygi�ne communal et transmis pour des analyses au laboratoire v�t�rinaire r�gional de Ben M'hidi (w. d'El-Tarf) ont r�v�l� des r�sultats positifs pour quatre d'entre eux. Le lait a �t� d�clar� brucellique et dangereux pour la consommation . L'inspection v�t�rinaire de la wilaya a r�percut� l'information � la DCP qui doit prendre les mesures appropri�es en vue de la fermeture de ces points de vente. 4 lots de lait provenant de diff�rentes exploitations d'�levage sont � l'origine de la maladie qui pourrait se propager dans le bassin laitier comptant pr�s de 45 000 vaches laiti�res. Tout le cheptel est donc menac� si les b�tes atteintes ne sont pas tr�s vite identifi�es, isol�es puis abattues. Un arr�t� de la wilaya sign� en 1999 oblige pourtant les cr�miers � afficher la liste des exploitants agr��s qui leur livrent le lait de fa�on � les identifier tr�s vite et agir en vue d'�radiquer les foyers de brucellose, de tuberculose bovine ou de leucose mais certains de ces revendeurs acceptent ce produit strat�gique de n'importe quel exploitant tout en affichant la liste de ceux agr��s et donc sains. Ceci fausse la tra�abilit� du produit et oblige l'inspection v�t�rinaire � proc�der � un d�pistage long et co�teux. Selon M. Abdelaziz Harrati, inspecteur v�t�rinaire, sur les 100 agr�ments d�livr�s � des exploitants d'�levage, il a �t� d�couvert 8 cas de brucellose, les b�tes atteintes ont �t� toutes abattues. "La brucellose, nous d�clare-t-il, peut provoquer chez l'homme des sueurs froides dues � une hypo ou hyperthermie, elle peut aussi �tre � l'origine de la st�rilit�. Un autre arr�t� va �tre bient�t sign�, il y est mentionn� l'interdiction pure et simple de la vente de lait cru et de petit lait. Ce produit sera directement achemin� vers les laiteries pour y �tre pasteuris� avant d'�tre propos� � la vente". M. Rahmani La Cnas �conomise plusieurs millions La Cnas, centre de Souk-Ahras est arriv�e apr�s deux mois d'application du nouveau syst�me de contr�le des ordonnances d�passant le montant de 1500 DA � d�busquer plus de 1200 faux malades, �conomisant ainsi aux assur�s plusieurs millions de dinars comparativement � la m�me p�riode en 2004. Les vrais/faux malades se faisaient �tablir des ordonnances en leur nom au profit de tierces personnes et se faisaient rembourser le plus normalement au monde avant l'institution dudit contr�le. Au d�part, c'�tait non sans appr�hension que l'op�ration avait �t� lanc�e en f�vrier dernier et l'on s'attendait, selon le directeur du centre, � une lev�e de boucliers des assur�s, de longues files d'attentes, des r�clamations et autres malgr� la sensibilisation de ceux-ci � l'utilit� de contr�le. "Il n'en fut rien, nous d�clare-t-il, les choses se sont bien pass�es et bien au contraire les assur�s sont satisfaits puisque ceux qui sont vraiment malades n'ont pas eu � en souffrir et c'est tant mieux, nous sommes tous � leur service". Selon le Dr Sa�dia, m�decin-chef, les feux malades sont d�sormais dissuad�s, ils ne se pr�sentent plus d�s qu'on les appelle pour subir un contr�le, ils pr�f�rent se d�rober que d'affronter la situation. "Nous contr�lons par jour pr�s de 250 assur�s, en g�n�ral sur les dossiers pr�sent�s 25 sont de faux malades et des rejets sont prononc�s ce qui a permis au centre de mieux ma�triser les d�penses en les r�orientant vers les assur�s qui en ont vraiment besoin". Il faut signaler que lesdits contr�les sont "intelligents" et ne touchent qu'une certaine cat�gorie puisque le syst�me est informatis� et donc les faux malades sont rep�rables du fait que tout est consign� dans leurs dossiers, une simple touche et tout appara�t, l'historique de la pathologie, le type de m�dicaments prescrits et la psychologie. A partir de l�, on sait qui est en train de frauder et qui est vraiment malade. Ceci a �norm�ment facilit� les contr�les qui ne durent que quelques minutes � la grande satisfaction des assur�s qui ne perdent plus leur temps � attendre. M. Rahmani