Histoire de mettre l'accent sur la Journ�e internationale de l'environnement co�ncidant avec le 5 juin, l'APC de Constantine en collaboration avec le mouvement associatif local vers� dans ledit rayon, organise � cet effet trois journ�es d'information et de sensibilisation adress�es au grand public et o� les enfants ont sembl� y prendre une part pr�pond�rante. Au programme "clich�" de la manifestation, concours de dessins, expositions, projections de films documentaires… tout pour ne pas faire fi de la tradition et s'essayer � l'originalit� ! L'occasion toujours propice aux �talages d'exploits, n'a pas manqu� de s'attarder sur les efforts vraisemblablement consentis dans le sens de l'embellissement et de la protection de l'environnement constantinois comme nous l'expliqueront les responsables de la direction de l'assainissement et de l'environnement, qui mettront l'accent sur les prouesses r�alis�es en �troite coordination avec les comit�s de quartiers de cit�s comme Fadila Sa�dane, 20- Ao�t 1955 ou encore Boumerzoug en vue de la cr�ation d'espaces verts. Toutefois, si cette exp�rience semble avoir port� ses fruits, il en est loin d'�tre autant pour ce qui est de la revalorisation des sites naturels pr�existants, comme les 18 squares et jardins que compte la ville des Ponts, et qui partent malheureusement en d�confiture. En effet, ce n'est d�sormais un secret pour personne, ce qui est cens� �tre un espace de d�tente est aujourd'hui d�tourn� de sa vocation premi�re au profit de l'engeance qui le squatte impun�ment et finit par en faire un lieu infr�quentable voire malfam�, rep�re de voyous et de dealers. C'est d'ailleurs le cas du square Bennacer, r�cemment r�nov� en plantes et �clairage, et dont la r�ouverture �tait pr�vue pour le 16 avril � l'occasion de Youm el ilm. Chose qui ne sera pas faite, compte tenu de l'incident survenu peu avant le jour J, o� le responsable charg� des travaux �chappera de justesse � une agression � l'arme blanche perp�tr�e par l'un des envahisseurs ill�gitimes du lieu public. Pour notre interlocuteur, "c'est aux repr�sentants de l'ordre qu'incombe la t�che de d�loger ces occupants pour le moins ind�sirables, et d'assurer la s�curit� des squares afin qu'un jour peut-�tre, les familles verront ces lieux avec d'autres yeux."