Le président belouizdadi, Bouhafs, a surpris plus d'un par sa décision de mettre fin au contrat de huit joueurs de son effectif, en l'occurrence Chebira, Aïchi, Hamia, Bouamrane, Zenasni, Aouamri, Herchaoui et Sameur. «Nous avons décidé de mettre fin à cette collaboration, pour des raisons techniques et disciplinaires», affirme le président du club belcourtois. Non satisfait par leur rendement, Bouhafs n'a pas hésité à résilier les contrats, exception faite pour Hamia. L'ancien joueur de l'O Médéa est appelé soit à racheter sa lettre de libération ou de ramener un club en vue de négocier son départ estimé à 10 millions de dinars. Cette décision purement financière devrait permettre à la direction du Chabab d'alléger sa masse salariale, car la plupart des joueurs libérés ont été rarement utilisés par le désormais excoach Todorov. Pour sa part, le nouveau coach Taoussi s'est montré totalement solidaire avec son président. Une décision qui affole les supporteurs du CR Belouizdad qui s'interrogent sur la nécessité de se séparer des services d'un groupe de joueurs sans pour autant s'assurer leur remplacement. Une interrogation qui brûle les lèvres des fans, soucieux de l'avenir de leur club. Pas trop inquiet, Bouhafs a promis de redresser la barre qui passe par l'amélioration des résultats. L'équipe est en regroupement à Aïn Témouchent. Une aubaine pour le technicien marocain de cerner son groupe. Le néo-coach belouizdadi a déjà soumis à son président son premier rapport sur l'équipe dont il a hérité. Taoussi souhaite voir son groupe se renforcer et d'une manière qualitative par une latéral gauche, un milieu et un attaquant. Mais au-delà de la question des moyens financiers, le marché algérien est-il capable de venir au besoin des Belouizdadis ? La réponse tout le monde la connaît.