Alors que l'�t� s'est install� apportant avec lui chaleur et besoins accrus en eau, une perturbation dans la distribution du pr�cieux liquide a touch� plusieurs communes de la capitale. Pourtant, les responsables du secteur et le ministre lui-m�me rassurent que la ressource est disponible en quantit� suffisante en raison de l'importante pluviom�trie de cet hiver. Le premier responsable de l'Alg�rienne des eaux, M. Boumediene, a d�clar� en marge du salon Pollutec qui se tient � la Safex qu'il ne s'agissait nullement d'un probl�me de disponibilit� de la ressource. Ce responsable a expliqu� qu'en raison des vacances scolaires et de la forte demande de la population en cette p�riode estivale la distribution de l'eau a �t� perturb�e. En effet, depuis plus d'une semaine, des quartiers aussi bien de l'est que de l'ouest de la capitale, le cas de Kouba, Bab-Ezzouar Baraki, Bouzar�ah, Chevalley et Oued-Koriche, sont aliment�s de fa�on al�atoire et subissent des coupures fr�quentes. Cependant, les quartiers les plus touch�s restent ceux des hauteurs de la capitale qui re�oivent l'eau au compte- gouttes. En effet les r�gions de Bouzar�ah, Oued-Koriche, Chevalley et Cheraga sont, selon l'ADE, des points noirs et leur alimentation est un v�ritable casse-t�te. Pour les responsables de l'ADE, la situation empire avec les arr�ts de groupes �lectrog�nes et en raison de la faiblesse des capacit�s de transfert. Les habitants contrairement � ceux d'autres communes plus favoris�es en sont toujours � remplir les jerricans et � guetter avec angoisse le bruit de l'eau qui s'annonce dans le robinet. La situation ces derniers jours ne fait que s'aggraver et les plages horaires raccourcissent de fa�on alarmante, p�nalisant de ce fait les citoyens. Le programme de distribution actuel ne permet pas � l'eau d'arriver vers les hauteurs que tr�s tard dans la nuit, voire m�me apr�s deux heures du matin pour �tre coup�e avant sept heures du matin. Les habitants s'inqui�tent d'autant plus pour les prochains mois connus pour leur chaleur importante et qui accro�t les besoins en eau. Pour sa part, le directeur de l'ADE promet que la situation sera r�gl�e d�s cette fin de semaine. Toutefois un retour �� la normale� pour les zones d�favoris�es ou appel�es techniquement �points noirs� signifiera toujours un rythme de distribution d'un jour sur deux avec des plages horaires r�duites. L'espoir reste tout de m�me la r�alisation d'infrastructures au niveau de Bouzar�ah. Le projet actuellement confi� � la Direction de l'hydraulique de la wilaya d'Alger est cependant attendu depuis des mois. Sa livraison qui devait se faire au cours de cet �t� ne sera en fait possible qu'� l'automne prochain, selon M. Amirouche, de la Direction de l'hydraulique de la wilaya d'Alger. Les infrastructures se r�sument en une station et un r�servoir puisque les anciennes r�alisations actuellement en exploitation ne suffisent plus devant les besoins de la population. Une fois les travaux termin�s, toujours selon le responsable � la DHW, les hauteurs ouest de la capitale seront au niveau des autres quartiers. �Il n'y aura plus de raison pour que ces r�gions ne soient pas aliment�es avec un rythme quotidien et m�me H24, du moins techniquement parlant et selon la disponibilit� de la ressource �, dira M. Amirouche. Ceci alors que Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, avait rappel� en d�but de semaine lors de la r�union avec les DHW qu'il �tait n�cessaire de distribuer l'eau de fa�on �quitable. Pour rappel, la distribution de l'eau potable et l'assainissement dans la capitale devraient �tre confi�s � l'entreprise fran�aise Suez. Il s'agira, selon le premier responsable du secteur, d'une gestion d�l�gu�e. Pour cela a �t� cr��e la soci�t� de l'eau et de l'assainissement SEAL. Ainsi, l'ADE et l'ONA, dans le cadre du partenariat, auront � contr�ler l'ex�cution du cahier des charges. Le but �tant d'arriver � une distribution r�guli�re et quotidienne.