A la faveur d�une convention sign�e en avril 2004 entre la Direction g�n�rale de l�administration p�nitentiaire et de r�insertion relevant du minist�re de la Justice et le Fonds des Nations unies pour la protection de l�enfance (UNICEF), une session de formation sur �la meilleure prise en charge du mineur� a �t� ouverte hier � l�Ecole sup�rieure de la magistrature. Cette formation de cinq jours assur�e par des experts �trangers et alg�riens concernera une trentaine de juges pour mineurs venant de diff�rentes r�gions du pays. Des assistantes sociales, des psychologues, des r��ducateurs, des chefs de pavillons pour mineurs au sein des �tablissements p�nitentiaires ainsi que des repr�sentants des Scouts musulmans prennent �galement part � cette formation dont l�objectif principal consiste � �coordonner l'action des diff�rentes parties charg�es de la prise en charge du mineur en vue de garantir une meilleure protection pour cette frange de d�linquants� et profiter de l�exp�rience dont jouit l�Unicef en mati�re de prise en charge et de gestion des mineurs notamment ceux qui sont en conflit avec la justice. Il s'agit aussi d'informer les juges de mineurs participant � cette formation des nouvelles mesures contenues dans la nouvelle loi d'organisation p�nitentiaire entr�e en vigueur en f�vrier 2002, notamment la garantie de la meilleure protection pour la frange des d�tenus mineurs et leur prise en charge du point de vue psychologique, �ducatif et de formation. Cette formation, la troisi�me du genre, permettra aux juges de tirer profit de l'exp�rience des experts internationaux et des alg�riens sp�cialistes et constituera une occasion pour les sensibiliser � l'importance d�une meilleure prise en charge du mineur � travers l��coute et en s�int�ressant � leurs probl�mes et leurs aspirations et les aider en mati�re d'�ducation et de formation et du non-recours excessif � la d�tention provisoire eu �gard � la vuln�rabilit� de cette frange dont le nombre ne d�passe pas 500 mineurs � travers le territoire national. La nouvelle loi s�articule autour d�une meilleure prise en charge qui privil�gie entre autres les peines allant dans le sens de travaux d�int�r�t g�n�ral de celles conduisant � la privation de la libert� pour les enfants. L�emprisonnement constitue, selon les experts de l�Unicef l�ultime recours applicable � l�encontre des mineurs. D�autres alternatives sont � adopter telles que les condamnations aux travaux d�int�r�t g�n�ral qui, du reste ne sont pas appliqu�es en Alg�rie. Pourtant ce type de sanctions contribue grandement � aider l�enfant � se r�ins�rer de fa�on effective dans la soci�t�.