Les retenues collinaires en cours de r�habilitation Trois retenues sur les quatre que compte la commune d�A�t-Toudert au niveau de ses plaines font l�objet depuis quelque temps d�op�rations de r�habilitation. Les travaux, �uvre de la Direction de wilaya des services de l�hydraulique, consistent � renforcer les digues de ces retenues et les doter en d��vacuateurs. On proc�derait aussi � l��dification d�une nouvelle retenue qui remplacerait la quatri�me, compl�tement hors d�usage, et dont la r�habilitation s�av�re on�reuse du fait de son taux d�envasement excessif. Cependant, le site devant accueillir cet ouvrage hydraulique doit �tre c�d� gratuitement, ce qui contrarierait s�rieusement sa r�alisation. Au sujet de la pollution de l�une de ces retenues par une unit� priv�e de production de carreaux granito, situ�e en amont, et dont les rejets s�y d�versent totalement, ce qui constitue depuis longtemps la pr�occupation des agriculteurs, l�on apprend aupr�s du chef de la da�ra de Ouacifs que ces rejets ne sont pas de nature � constituer un �l�ment polluant. Notre interlocuteur se base sur les r�sultats d�une enqu�te men�e par une commission des services de l�environnement au niveau de l�usine en question, qui, dit-il, apr�s analyse des rejets, a conclu que ces derniers ne sont point nocifs et que l�unit� mise � l�index est en respect strict des mesures de protection de l�environnement. Voil� qui doit r�jouir les agriculteurs et autres �leveurs de la localit� qui, faut-il le mentionner, est � vocation agricole avec pr�s de 39,5 % de sa superficie, soit 1500 ha de terres cultivables. Seulement, ce potentiel est loin d��tre mis � profit puisque une infime partie de ces terres est exploit�e en raison de moult facteurs li�s notamment � leur morcellement, d�une part, et � l�absence de leurs propri�taires �tablis ailleurs, d�autre part. A contrario de l��levage, tous genres confondus, qui conna�t un essor consid�rable avec une foultitude de cheptels (bovin, ovin, apicole, caprin). Et ce ne sont pas ces v�hicules immatricul�s dans les wilayas du centre, Boumerd�s, Alger et Blida principalement, qui presque quotidiennement se rendent dans la localit� pour s�approvisionner en poulet de chair et en �ufs, qui nous contrediront. L�on annonce, d�ailleurs, l�ouverture dans les tout prochains jours d�une grande unit� de production de la poudre d��uf, ou ce qui est couramment appel� l��uf am�ricain, sur initiative d�un jeune investisseur de la commune, qui y a mis presque toute sa fortune avec pr�s de quatre milliards de centimes d�investissement. Tafat K. BOUZEGUENE Suicide d�une fonctionnaire de l��ducation M�re de deux enfants, A. H., �g�e de 35 ans, fonctionnaire de l��ducation s�est donn� la mort samedi dernier, vers 17 h, dans son domicile familial � Bouzegu�ne-Centre. Elle a �t� retrouv�e pendue � la fen�tre de sa chambre avant d��tre transport�e par la Protection civile � l�h�pital d�Azazga o� le suicide a �t� confirm� par les m�decins. Connue pour son affabilit�, la d�funte qui �tait suivie tout derni�rement pour une d�pression nerveuse �tait un mod�le de femme active et ambitieuse. Ce ph�nom�ne inqui�tant frappe ainsi de plein fouet une frange n�vralgique de la soci�t�. C�est en effet la 3e femme active relevant du secteur de l��ducation qui se suicide en quelques mois dans la commune apr�s cette enseignante du moyen il y a deux mois et une autre du secondaire il y a environ une ann�e. S. H. OUACIFS Un vieil homme de 80 ans assassin� Le banditisme a atteint � Ouacifs son paroxysme avec l�assassinat, dimanche dernier, d�un vieil homme �g� de 80 ans. En effet, le corps sans vie de S. A. Larbi, affreusement mutil� puisque portant des traces de hache et de couteau � la t�te et � l�abdomen, a �t� retir� par des �l�ments de l�unit� de la Protection civile de Ouacifs sous des buissons dans la for�t situ�e juste au-dessus de la brigade locale de la Gendarmerie nationale pour �tre transport�e � la polyclinique du chef-lieu de da�ra. La d�pouille a �t� aussit�t transf�r�e � l�h�pital de Tizi-Ouzou pour les besoins de l�autopsie qui d�terminera les circonstances de cet assassinat qui a mis en �moi la population locale. La victime, originaire du village de Tikichourt, �tait en retraite et virait seul pour ne s��tre jamais mari�e. Elle �tait connue au village et dans les environs pour officier les c�r�monies d�inhumation et autres veill�es fun�bres. Tafat K.